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[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

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2013 – Nouvelle-Zélande

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28 mai 2013 par Cyril Dhénin

Seattle : et c’est reparti pour un long tour de manège

Voyager 30 heures pour revenir de l’autre bout de la planète (la Nouvelle-Zélande), ça a du bon. Après ce genre de périple, faire 11 heures de vol pour rejoindre Seattle cela semble presque… anecdotique. Bref, nous sommes bien arrivés. Et mieux encore, les autorités américaines ont confirmé notre visa « Tourisme longue durée ». Nous allons donc pouvoir voyager à notre guise entre Etats-Unis et Canada durant les 6 mois qui viennent. Les prochains jours vont être consacrés à la logistique : finalisation de l’achat du camping-car à Grayland (à 200 km de Seattle), prise en main de ce « 22 pieds/6 roues » (un peu moins de 7 mètres), achat de quelques équipements, passage au supermarché… Et puis, ce sera la route.

En attendant, vous pouvez voir (ou revoir) les photos publiées sur PhotoSeries et PhotoCollections (notre étape parisienne a été mise à profit pour faire du tri).
> Série « Côtes de Nouvelle-Zélande »
> Série « Forêts de Nouvelle-Zélande » 
> Collection Patagonie
> Collection Antarctique
> Collection Nouvelle-Zélande

Cela dit, pour se faire (vraiment) du bien aux yeux et à la tête avec un grand photographe, le mieux est de courir dans la librairie la plus proche pour feuilleter Genesis, le dernier livre de Sebastiao Salgado. Un livre qui concentre huit années de travail et une trentaine de voyage, le temps de photographier des espaces encore épargnés par la société moderne (parmi eux notamment l’Antarctique…). Un travail en noir et blanc impressionnant, un projet photographique hors du commun.

Publié dans 2013 - Etats-Unis-Canada, 2013 - Nouvelle-Zélande ·

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10 mai 2013 par Cyril Dhénin

« L’hiver vient »…

« L’hiver vient ». Les accros de Game of Thrones (vous connaissez pas ? Tant pis pour vous !) auront bien sûr reconnu la devise de la famille Stark. Et, de fait, dans l’hémisphère Sud, l’hiver vient. Il est grand temps pour nous de remonter dans l’hémisphère Nord pour enchaîner sur un nouvel été. Une dernière nuit à Auckland, et ce sera le vol du retour : 3h40 pour rejoindre Sidney puis près de 23 heures de vol (avec une escale technique à Singapour) pour atteindre Londres… avant de se glisser en mode zombie dans un EuroStar. Autant dire qu’on n’est pas arrivés. Mais la Nouvelle-Zélande, qui nous a émerveillés durant ces 10 000 km, valait bien cela. Sans aucun doute. Deux semaines de pause à Paris, et nous poursuivrons notre année-voyage vers le Canada et l’Alaska.

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La Skytower qui domine Auckland…

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… et que l’on voit de loin

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… même depuis les quartiers résidentiels chics où se côtoient d’anciennes maisons de style colonial

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10 mai 2013 par Cyril Dhénin

Les phrases du quotidien

Quand on est 24/24 ensemble, sur les routes, forcément on repère facilement les tics langagiers de l’autre. Ses rituels verbaux. Histoire de purger le sujet, voici un p’tit échantillon :

Cyril : « Heureusement qu’on a un p’tit cul ! »
(Phrase énoncée pour se rassurer sur une piste. Comprendre : notre fourgon de la largeur d’une voiture est plus facile à manoeuvrer sur les routes étroites qu’un gros camping-car classique appelé « gros cul ». )

Valérie : « Cette carte, elle est mal fichue… »
(Phrase prononcée en tapant la carte sur les genoux. Comprendre : Valérie ne sait pas où on est mais… c’est ainsi que l’on débarque parfois dans des endroits inattendus)

Cyril : « On est où, là ? »
(Phrase prononcée en l’absence d’indications orales de la copilote. Réponse de Valérie : « Sais pas, suis jamais venue… »)

Valérie : « Tiens, si on allait voir cette baie, là, juste à côté »
(Phrase prononcée dès qu’on s’éloigne trop de la mer. Comprendre : nous allons emprunter une route étroite et sinueuse pour une durée totalement incertaine. Bon, d’accord, c’est ainsi que nous avons eu droit à quelques vues spectaculaires).

Valérie : « C’est plus clair au fond, non ? »
(Phrase énoncée les jours de pluie. Comprendre : une vague lueur apparaît au bout de la route qui laisse espérer une amélioration, donc la perspective de se dégourdir les jambes)

Cyril : « Je reviens dans 2 minutes, je vais prendre une photo »
(Phrase qui annonce au minimum une pause d’une demi-heure. Ne surtout pas empêcher cette pause, le risque est grand de faire demi-tour bien plus tard pour cette fois passer plusieurs heures sur le lieu).

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7 mai 2013 par Cyril Dhénin

Muriwai Bay

Il y a des endroits comme ça où, dès les premières minutes, on sait qu’on a déniché un p’tit coin qui va nous accrocher le regard et le coeur. A Muriwai Bay, les choses ont commencé avec l’arrivée dans un camping où tout était hors service pour cause de panne d’électricité. Les hôtes, un couple de personnes âgées, s’étaient résolus à ne pas accueillir grand monde. Mais bon, on avait suffisamment bouffé de kilomètres et, après deux jours de pluie massive, le beau temps était de retour, il était temps de se dégourdir les jambes. Donc, on est restés et on a bien sympathisé avec nos deux hôtes qui n’ont eu de cesse de nous rendre service sur service. Et puis, à quelques mètres de ce camping, il y a eu la découverte de cette baie : son sable noir, ses imposants rochers lessivés par les vagues, ses couleurs saturées de l’après-pluie, sa colonie de fous australs… Cette baie, je l’ai dans le fond de la rétine pour longtemps.

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7 mai 2013 par Valérie Doux

Colosses aux pieds d’argile

Des arbres majestueux, nous en avons vu par centaines, par milliers, en Nouvelle-Zélande. Pohutukawas aux branches dessinant de multiples méandres, totaras immenses à la belle écorce rouge sombre, hêtres australs de contes de fées, noueux et moussus… Mais les plus majestueux d’entre eux, nous venons juste de faire leur connaissance dans la forêt de Waipoua. Les kauris sont les géants des bois. Ils peuvent atteindre 60 m de haut et leur tronc bien droit dépasse parfois les 10 m de circonférence. Certains ont 1000, 2000 ou même 3000 ans. Pour les Maoris, ils sont sacrés, tel le plus imposant d’entre eux, Tane Mahuta (Dieu de la forêt), qui a fait jaillir la lumière et la vie au début de la création. Il est en quelque sorte notre ancêtre à tous.

Cette dimension spirituelle n’a pourtant pas arrêté les Européens aux XIXe et XXe siècles, puisqu’ils ont rasé dans la région du Northland 96% de ces arbres. Ce qui rend d’autant plus précieuse la forêt de Waipoua, qui abrite la majorité des « survivants ». Plusieurs sentiers y serpentent pour aller à leur rencontre. On les approche, un peu impressionnés, mais il faut rester à distance respectueuse pour ne pas marcher sur leurs racines, peu profondes et délicates. C’est là toute la magie de ces nobles vieillards, colosses au pied d’argile.

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Le Dieu de la forêt. Il aurait inspiré, dit-on, les créateurs d’Avatar…

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Juste pour donner l’échelle.

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L’un des nobles habitants de la forêt de Waipoua.

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7 mai 2013 par Cyril Dhénin

Au nord du Nord

Vous en souvenez peut-être, sur l’île du Sud, nous nous étions rendus à Slope Point, le point le plus au sud. Evidemment, il était tentant de rejoindre le point le plus au nord de l’île du Nord. En l’occurence, le cap Reinga. Deux manières d’y aller : si on dispose d’un 4×4, on peut emprunter la « 90 Mile Beach », autrement dit remonter jusqu’au cap par la plage ; avec notre fourgon, on a dû prendre une route plus classique mais nous sommes bien arrivés au fameux cap. Le sol y est parfois rouge, les roches (volcaniques) noires, le sable blanc et les eaux agitées car se croisent ici les vagues du Pacifique et celles de la mer de Tasman. Et comme à Slope Point, on prend plaisir à jouer avec la lumière le temps de quelques photos, le phare dans la ligne de mire.

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2 mai 2013 par Cyril Dhénin

A quelques encablures du Rainbow Warrior

Le Rainbow Warrior, ça vous dit quelque chose, non ? Enfin, peut-être pas pour les plus… jeunes (c’est bizarre, j’aime pas dire ça). Nous sommes donc en 1985. Le Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace, a jeté l’ancre à Auckland dans l’attente de sa prochaine campagne qui doit l’emmener vers l’atoll de Mururoa pour protester contre les essais nucléaires français. Quelques jours avant le départ, l’explosion de deux bombes coulent le bateau et tue un photographe de l’association. C’est le début d’un long feuilleton qui verra la France par la voix de son Premier Ministre d’alors – Laurent Fabius – reconnaître avoir donné l’ordre à ses services de couler le bateau. Charles Hernu, ministre de la Défense démissionnera, tandis que le destin des deux agents français de la DGSE en charge de ce sabordage (arrêtés en Nouvelle-Zélande puis autorisés à poursuivre leur incarcération en France) alimentera la chronique. En terre néo-zélandaise, farouchement anti-nucléaire, le Rainbow Warrior n’a pas été oublié…

Son épave a été remorquée au large de Matauri Bay, une baie isolée et magnifique, où un monument – en partie financé par les dommages et intérêts versés par la France – rappelle l’événement. L’épave du Rainbow Warrior est maintenant devenue un lieu de plongée privilégié qui abrite une importante faune et flore marines. A notre arrivée, la gardienne de l’unique camping de la baie, après avoir noté notre nationalité française, nous a demandé : « Vous savez, si vous voulez faire un tour du côté de l’épave du Rainbow Warrior, je peux vous arranger ça ». Moi, je vous le dis, ils n’ont pas encore digéré le truc…

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Mataury Bay, encore isolée et préservée

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Le monument financée en partie par les fonds versés par la France – l’hélice est celle du Rainbow Warrior

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Pour voir l’épave, c’est tout droit, là-bas

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Juste pour la couleur 😉

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Juste pour la couleur encore, mais du soir cette fois

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2 mai 2013 par Cyril Dhénin

A la découverte du Northland

Après quelques jours dans la péninsule de Coromandel, nous avons traversé Auckland rapidement (on y reviendra 2 jours avant de partir) pour rejoindre la côte Est du Northland. Si le nom de cette région, « Northland », peut renvoyer à des visions de côtes escarpées et hostiles, il n’en est rien. La côte Est de ce Northland est une succession de baies et de longues plages dont certaines, isolées, ont miraculeusement échappé aux promoteurs immobiliers. Ces derniers ont tendance à transformer ces baies en p’tits villages touristiques bien proprets et ennuyeux. Ajoutons que le climat est ici du genre subtropical. Nous profitons donc d’un automne particulièrement doux – disons entre 20 et 25° C 😉

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Sérénité des plages du Northland – enfin, de certaines

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La marée basse découvre d’étranges formations dans le sable…

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Fête des étoiles

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2 mai 2013 par Valérie Doux

Mer chaude, très chaude

8h30. Nous sommes sur le pont. Ou plutôt sur la plage, à Hot  Water Beach, dans la péninsule de Coromandel. On nous a conseillé de venir deux heures avant la marée basse. Après, il y a trop de monde. Hot Water Beach, c’est un lieu magique. Au niveau de l’avancée rocheuse au creux du croissant que dessine la plage, sous le sable, court une source d’eau chaude qui peut atteindre 60° C. A marée basse, ceux qui connaissent l’endroit y creusent une petite piscine, faisant remonter à la surface l’eau délicieusement chaude, et se baignent ainsi face à la mer, ne craignant plus ni l’eau trop fraîche, ni le vent.

Nous nous approchons de l’emplacement où s’activent déjà quelques personnes. Certains ont amené de vraies pelles, d’autres, comme nous, la petite pelle qui fait la paire avec la balayette dans le camping-car de location. D’autres sont venus avec une bouteille coupée en deux. Chacun guette les bulles à la surface du sable, signe que la source est là, puis se met à creuser dans son coin sa piscine personnelle, tentant d’ériger dans le même temps avec le sable un barrage contre le Pacifique. Il faut faire vite, certaines vagues viennent lécher la fragile muraille, l’emportant dans le reflux, et tout est à recommencer. Une fois, deux fois. Alors, sans rien se dire, chacun comprend qu’il vaut mieux unir les forces, creuser une piscine plus grande, ensemble. Quelques minutes seulement, et nous voilà allonger dans un bassin tout en longueur, un sourire béat sur le visage. Quand une vague plus puissante s’essaie à tout détruire, l’un ou l’autre, à tour de rôle, consolide la muraille.

10h30, on est à marée basse. Une horde de postulants à la divine baignade se pointe. Il est temps de lever le camp.

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Il est presque 10h30, les nouveaux arrivants se pressent pour se trouver leur petit coin de paradis. Il est temps pour nous de partir…

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A quelques kilomètres seulement de Hot Water Beach, Cathedral Cove, un tunnel photogénique dans la roche à fleur de mer.

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Une des merveilleuses plages isolées de la péninsule de Coromandel. On n’a pas vraiment envie de dévoiler le nom de l’endroit !

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22 avril 2013 par Valérie Doux

Le centre de la Terre à ciel ouvert

On a un peu hésité à passer par la région de Rotorua, le plateau central de l’île du Nord. D’abord parce qu’avec trois petites semaines pour découvrir cette île, il faut faire des choix. Et puis, avouons-le, les guides décrivent l’endroit comme un incontournable de tout touriste digne de ce nom, et on avait un peu peur de la foule et des parcours trop balisés. Finalement, on a fait un détour par-là, et on ne le regrette pas.

La région regorge de phénomènes géothermiques, et on a jeté notre dévolu sur Wai-O-Tapu. Dans ces 18 km2, les entrailles de la terre se sont déchirées voilà 15 000 ans, et toute la surface en est affectée. Cratères d’où s’échappe une fumée nauséabonde de soufre (pour ceux qui n’ont jamais senti, ça ressemble étrangement à une odeur d’oeuf pourri), chaudrons au fond desquels bouillonne une boue huileuse, cheminées d’où parvient un ronflement grave et menaçant, fumerolles, sources fumantes, geysers. Et il faut faire gaffe où on met les pieds, on frise un peu partout les 100 °C.

Tout cela pourrait être terrifiant s’il n’y avait toutes ces couleurs ! On dirait qu’un artiste a laissé traîner un peu partout ses gouaches, et que les couleurs se sont diluées dans les piscines d’eau et les cavités. Orange, jaune fluo tirant sur le vert, violet, bleu intense… On en oublierait presque l’odeur…

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Aux alentours de la rivière Wai-O-Tapu, ça fume…

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Antimoine pour la couleur orange, arsenic pour le vert… la classification périodique des éléments est tout de suite plus amusante.

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Des panneaux rappellent un peu partout qu’il ne vaut mieux pas sortir du sentier…

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Soufre et arsenic donnent à cette piscine ces teintes surréalistes. L’endroit est connu comme le bain du diable.

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Oeuf sur le plat ?

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Juste pour le plaisir, à nouveau une vue de cette source, nommée la piscine de champagne… à cause des bulles.

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