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[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

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2013 – Antarctique

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26 février 2013 par Cyril Dhénin

Patagonie + Antarctique : Albums photos

La fin de cette première partie du voyage est l’occasion de mettre un peu d’ordre dans les photos (et de procéder à quelques opérations de backup). Donc, vous pouvez retrouver plusieurs sélections dans la partie PhotoCollections du site :

  • Sélection Antarctique
  • Sélection Patagonie

Enfin, dans le compte Flickr, figurent toutes les photos publiées sur le blog et quelques autres. Sur Flickr les photos sont en vrac dans 2 albums tandis que sur PhotoCollections les photos ont fait l’objet d’un premier tri (cela dit, l’editing sérieux attendra Paris) et sont un peu mieux organisées. Sur Flickr tout de même :

  • l’album Flickr Antarctique
  • l’album Flickr Patagonie

Sur ce, on se recause depuis la Nouvelle-Zélande. Ciao…

Publié dans 2013 - Antarctique, 2013 - Patagonie ·

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20 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Cap sur le Chili

Après quelques jours de pause à Ushuaia, histoire de nous remettre de nos émotions antarctiques, nous mettrons lundi le cap sur le Chili, avec un premier stop à Punta Arenas avant de poursuivre vers Puerto Natales. Cap au nord donc (difficile d’aller plus au sud sans retourner en Antarctique ;-)) à l’instar de ces orques croisés sur le chemin du retour dans le passage de Drake. On se recause dans quelques jours. D’ici là, profitez de la neige 😉

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19 janvier 2013 par Cyril Dhénin

L’Antarctique avec le X-E1 et l’E-M5

Oyez, oyez, lecteurs, cette note est avant tout destinée aux geeks de la photo et notamment à mes connaissances de Fuji-x.com et du Forum Olympus France, deux sites que j’ai pas mal parcourus avant ce voyage. Si vous vous fichez comme de l’an 40 du matos photo, sautez ces lignes et jetez un coup d’oeil éventuellement aux photos de cette note (non publiées dans les notes précédentes).

Comme promis donc, voici un retour d’expérience sur l’usage conjoint d’un Fuji E-X1 et d’un Olympus E-M5. L’idée ici n’est pas de dresser un comparatif « E-X1 versus E-M5 » car j’utilise ces appareils dans des situations bien distinctes, mais plutôt de souligner leurs atouts et contraintes dans ces contextes. Grosso modo, le Fuji est principalement utilisé avec le zoom 18-55 pour des photos de paysage tandis qu’un 75-300 (éq 150-600 donc) est vissé en permanence sur l’Olympus pour de l’animalier.

Autre précision concernant les conditions de prise de vue : l’Antarctique, cela veut dire de la lumière. Beaucoup de lumière. Et, avec la glace, la mesure d’exposition par défaut des deux boîtiers est sans surprise à côté de la plaque. Pour retrouver la blancheur de la neige, le bleu éclatant de la glace, il faut donc surexposer, de 1 voire de 2 diaphs. Dans ce contexte, on apprécie de pouvoir afficher l’histogramme lors de la prise de vue (ce que les 2 appareils permettent) pour tirer à droite l’expo en évitant de brûler les hautes lumières. Un p’tit plus sur ce sujet avec l’Olympus et sa fonction de peaking des hautes lumières (les zones brûlées brillent lors de la prise de vue). A noter que cette fonction semble au menu du X100s. Donc, pas de souci avec l’Oly comme avec le Fuji pour corriger l’expo. Pour illustrer 2 images :

SansSurExp
Prise de vue sans correction d’expo (avec l’Oly)

AvecSurExp
Expo corrigée (+1 diaph + Correc noir et blanc dans LR sur le Raw)

> Maintenant, attardons nous sur le X-E1.

Pour rappel, j’ai utilisé au Groenland un X-Pro1 qui m’avait donné toute satisfaction. Ici, en Patagonie et notamment en Antarctique, le sentiment est (un peu) plus mitigé. Plusieurs raisons à cela :

1 – Le traitement Jpeg du boîtier
Au Groenland, le rendu Velvia était cohérent avec les paysages et les servait à merveille. Ici, ça fonctionne moins. J’ai un peu creusé le sujet et j’en suis arrivé à la conclusion que le Velvia fonctionne bien avec des photos équilibrées en bleu et vert (c’est le cas des paysages du Groenland) mais moins bien avec des images où le bleu domine. Dans ce dernier cas, la colorimétrie tire excessivement sur les bleus et dénature l’image (un voile bleuté semble recouvrir toute l’image). Les autres rendus Jpeg du boîtier ne m’ont pas inspiré beaucoup plus. Bref, j’ai du coup peu utilisé les Jpeg produits par le boîtier et me suis débrouillé la plupart du temps avec les Raw traités dans Lightroom. Pour de l’affichage écran, c’est suffisant malgré le traitement approximatif des Raw du capteur X-Trans par Lightroom. Quand viendra l’heure de l’impression, je trouverai une autre solution je pense (Capture One ?) sauf si la situation évolue d’ici là côté LR. J’ai donc peaufiné un réglage (en jouant sur l’expo, les blancs, les noirs, la clarté, la vibrance) pour homogénéiser les Raw du Fuji.

2 – L’autofocus
Au Groenland, pas de souci mais ici, en Antarctique, (mauvaise) surprise, ça patine sévère. Pour accrocher la glace des icebergs depuis un Zodiac en mouvement, il faut vraiment aider le boîtier en visant une ligne de contraste bien nette car en ciblant le relief blanc/bleu des glaciers l’autofocus semble aveugle… Je m’estime plutôt rodé à l’exercice mais là, faut l’avouer, dans ce décor, j’ai dû m’y reprendre bien plus qu’à l’habitude et j’ai manqué (définitivement) quelques clichés. Sur ce sujet, Fuji a encore du boulot… Clairement, ce point doit être rébarbatif pour des utilisateurs débutants.

Ces 2 contraintes posées, le plaisir de saisir des images avec le Fuji reste intact. Je veux parler ici de l’ergonomie globale de la prise de vue (notamment en priorité Ouverture) et de la « manœuvrabilité » de l’ensemble. Certes, j’ai manqué quelques photos à cause des ratés de l’autofocus mais j’ai sorti l’appareil plus souvent que mes camarades de jeu équipés d’un Reflex. Glissé dans un petit sac étanche attaché à la ceinture, le Fuji se fait oublier, en Zodiac comme en randonnée, et entre en action très rapidement.

> Venons-en à l’Olympus

Précision : c’est mon premier Oly. Je découvre donc l’esprit Oly, l’ergonomie du boîtier, etc. L’adoption est rapide, les menus étant très explicites. J’ai pris le temps de configurer les boutons « fonctions » pour accéder à mes réglages les plus fréquents (ISO et verrouillage de l’expo en l’occurrence) et pour ne pas perturber trop mes réflexes du Fuji à l’Oly.

Bon, la grosse bonne surprise (notamment par comparaison avec le Fuji), c’est clairement l’autofocus. Certes, ce n’est pas aussi véloce qu’un Reflex quand il s’agit d’accrocher un oiseau en plein vol pour faire un joli filé, mais ça fonctionne bien et même très bien. Avec le 75-300 utilisé, je n’ai eu que très peu de patinage. Avec un poids et un encombrement très réduits, on se retrouve donc avec une focale de 150-600 mm (eq 24×36) tout à fait opérationnelle. Et en prenant soin de jouer avec les distances (entre le sujet et soi, entre le sujet et l’arrière plan), on obtient de jolies choses.

Côté qualité des fichiers obtenus, c’est très honnête… sans être l’extase. Là où le Fuji tire sur le cyan, l’Oly lui donne clairement une dominante magenta. Même avec des paramètres neutres, la dominante reste très (trop) présente dans les Jpeg. Là aussi, j’ai donc plutôt misé sur les Raw en jouant sur quelques corrections d’expo/noir/blanc/clarté/vibrance pour rendre les images plus « pêchues ».

Cela dit, même en travaillant les Raw de l’Oly, je n’arrive pas à les amener au niveau des fichiers du Fuji. A un moment, j’imagine que la taille du capteur impose ses contraintes (pour rappel X-E1 = capteur de taille APS-C, Oly = capteur micro 4/3). Il manque un p’tit quelque chose aux clichés de l’Oly du côté de la profondeur, du relief et cela même avec un autre objo que le 75-300 et en essayant d’utiliser ces objos dans des plages d’ouverture optimales. Et puis, par comparaison avec ceux du Fuji, je trouve que les clichés de l’Oly conservent un léger bruit même à faible ISO.

Pour résumer, sur le strict terrain de la qualité des fichiers obtenus, le X-E1 exploite pleinement son capteur (sa taille et sa matrice X-Trans originale). En outre, le zoom 18-55 couvre bien les focales que j’utilise la plupart du temps pour les photos de scène et paysages. Bref, il y a, à mon sens, un vrai plaisir de la prise de vue avec cet appareil qui reste mon gros coup de coeur. L’Oly ne démérite pas, loin de là (j’aimerais bien que le Fuji puisse hériter de son autofocus ;-)) mais j’ai un rapport plus pratique/fonctionnel avec lui. Cela dit, la complémentarité que j’imaginais avant de partir (le Fuji en boîtier principal et l’Oly en boîtier secondaire, notamment pour les focales longues) s’est installée sur le terrain. Et… c’est déjà pas si mal. Bonnes photos à tous.

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Photo prise avec le X-E1. Raw traité dans LR.

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Photo prise avec le X-E1. Jpeg direct boîtier.

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Photo prise avec l’Oly. Raw traité dans LR.

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Photo prise avec l’Oly. Jpeg direct boîtier.

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18 janvier 2013 par Cyril Dhénin

L’Antarctique en noir et blanc

Dès les premières heures en Antarctique, je me suis dit que je tenterai quelques noir et blanc. Une envie  inspirée initialement par les contrastes de Deception Island, île volcanique cernée par la glace et confirmée ensuite par le caractère dramatique de ces paysages de montagnes et de glace.

Une petite série en noir et blanc est donc à découvrir sur la partie photoseries du site (ou en cliquant sur l’image). Enfin, un album sur Flickr regroupe les images de l’Antarctique.

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18 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Quelques images d’étape

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Epaves laissées par les baleiniers sur Deception Island (si, si, c’est bien son nom)

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Deception Island encore, avec des couleurs difficiles à saisir

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Approche de Cuverville Island

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Photogénique un voilier rouge en Antarctique (note : à la voile, prévoir environ 4 jours de traversées. Mieux vaut ne pas être sujet au mal de mer…)

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Balade en Zodiac du côté de Cuverville Island

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Sur le chemin du retour…

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… la météo a été coopérative

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18 janvier 2013 par Cyril Dhénin

L’Antarctique depuis une fenêtre

Dernier stop du voyage : port Lockroy. Une station britannique devenu site historique. Et, surtout, à mes yeux, un coin qui se prêtait bien à quelques jeux photographiques.

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18 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Dans la vie, y a pas que les manchots

Y a aussi : les baleines (celles à bosse ou les orques), les phoques de Weddell, les léopards de mer, les otaries à fourrure… Et je ne vous parle pas des oiseaux. Nan, je vous en parle pas mais je peux vous filer le nom d’un expert qui nous a accompagné 8 jours durant 😉

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Otarie à fourrure snobant un manchot à jugulaire

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Phoque de Weddell en pleine activité

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Baleine en forme

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Baleine moins en forme

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Léopard des mers qui a une sale réputation dans le coin (faut dire qu’il a une grande gueule avec plein de dents dedans)

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18 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Glace antarctique

Question cruciale : la glace de l’Antarctique ressemble-t-elle à celle de l’Arctique ? En fait… pas tout à fait. Question de perspective tout d’abord. L’Antarctique, dès ses premiers abords, c’est des montagnes épaissies par la glace et qui tombent à pic dans l’océan. Spectaculaire. Question de taille aussi : certes on peut voir de gros icebergs en Arctique mais ici on a bien l’impression que c’est le gabarit standard. Qu’il s’agisse d’icebergs tabulaires (je sais, je fais mon savant mais faut bien que je rentabilise les cours suivis sur le bateau durant le trajet vers l’Antarctique) ou d’arches, l’échelle n’est pas tout à la fait la même que dans les paysages arctiques que nous avons explorés pour l’heure.

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Pffff… Les lâches. Ils ont refusé de passer sous l’arche pour assurer une meilleure photo… 😉

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18 janvier 2013 par Valérie Doux

Priorité aux manchots

Lorsqu’on met le pied à terre sur les îles en Antarctique, pas question de se balader comme si de rien n’était, le nez au vent. Les îles sont peuplées de colonies de manchots et d’autres oiseaux, qui nichent là et y couvent, ou ont déjà des petits. Il ne s’agit donc pas de les déranger. Les guides font un premier passage sur la terre, avant le grand débarquement, et balisent l’espace avec de petits drapeaux oranges. Deux drapeaux croisés, et on ne va pas plus loin. Une rangée de drapeaux, c’est le chemin à suivre. Deux drapeaux parallèles, on entre dans une zone de haute fréquentation, une autoroute à manchots, qui se termine par… deux drapeaux parallèles, essayez de suivre un peu. Là, la règle est simple : priorité aux volatiles. On voit alors de drôles de pingouins en parka jaune en file indienne (nous) s’arrêter pour laisser le passage à une autre file indienne de (vrais) manchots prenant tout leur temps pour traverser.

Cette règle de priorité, on s’applique tous à la respecter à la lettre. Ce qui peut parfois donner lieu à des situations cocasses. Lors d’une sortie, le vent se lève entre le moment où l’on débarque sur l’île et celui où l’on doit rembarquer sur les Zodiac. Il souffle vers la plage et dépose en continu de tous petits icebergs (que nous appelons des glaçons dans le jargon des spécialistes). Lorsqu’un Zodiac revient vide du bateau pour prendre dix nouveaux passagers, les guides, en combinaison les pieds dans l’eau, repoussent les glaçons et tiennent le Zodiac comme ils peuvent pour nous faire vite embarquer. Mais voilà qu’un groupe de manchots se pointe sur la plage, se dandine dans un sens, dans un autre, hésite à se jeter à l’eau, ne trouve pas vraiment d’endroit approprié, bref, occupe la plage. Aussitôt, nous nous arrêtons pour les laisser se décider tranquillement. Dans le regard des guides, nous voyons alors passer deux sentiments : une certaine fierté que leur message soit si bien passé et que nous nous comportions si bien ; mais aussi une terrible envie de nous crier de sauter à bord !

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Plage de débarquement encombrée…

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Question existentielle : où prendre la mer ?

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Manchot à jugulaire

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Dansons sous la neige

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Manchot papou en pleine expression verbale

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Vie de famille

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Manchot Adélie, plus timide que ses cousins

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18 janvier 2013 par Cyril Dhénin

La vie à bord du Sea Spirit

Difficile de vous faire partager un minimum ces quelques jours en Antarctique sans vous donner un aperçu de la vie à bord. On peut résumer en disant qu’on a voyagé dans des conditions luxueuses à tous points de vue : confort, expertise des guides, temps passé sur place, etc. Quelques explications.

Le Sea Spirit embarque une centaine de passagers. L’info est importante car tous les bateaux naviguant (et surtout accostant) en Antarctique doivent se soumettre à un règlement assez strict – celui de l’IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators). Principal point à retenir, la plupart des sites ne peuvent accueillir que 100 personnes afin, le plus souvent, de préserver la faune (les colonies de manchots). Déduction : si vous êtes sur un bateau de 100 personnes, tout roule, tout le monde débarque et peut errer durant 2 ou 3 heures. Au-delà, si le bateau compte par exemple 180 passagers, ce temps est divisé par deux pour respecter ce plafond. D’où l’importance d’embarquer sur un bateau qui avoisine les 100 passagers. L’équipage compte environ 70 personnes auxquelles s’ajoute l’effectif du staff d’expédition. Avec nous durant ces 8 jours : un photographe-historien, un glaciologue, une biologiste spécialiste des mammifères marins, un ornithologue, un médecin-urgentiste, d’autres guides et une chef d’expédition qui, à elle seule mériterait un roman. Une Néo-Zélandaise, version féminine du capitaine Haddock. Grosso modo, on se retrouve dans un ratio passager/accompagnant de 1 pour 1.

Voilà pour l’effectif et l’équipage. A bord, côté cabines et restauration, c’est le grand luxe. Un hôtel flottant en quelque sorte. Joli contraste avec nos hébergements habituels en dortoirs et camping. On va pas s’étaler là-dessus, ce n’est pas franchement ce qu’on retiendra en premier. Globalement, l’ambiance est très américaine (en mettant les pieds à bord, on est d’ailleurs passé de l’espagnol à l’américain côté langue usuelle sauf pour le « bon appétit » d’avant-repas) ce qui se solde par quelques inconvénients (la tendance au sur-briefing) mais dans le cas présent apporte aussi un gros avantage : une organisation sans faille qui permet de gérer jusqu’à 3 sorties en Zodiac par jour.

Grosso modo, les journées sont ainsi rythmées :
– Veille au soir : brief sur les sites et sorties au programme (si la météo coopère)
– lendemain matin : petit dej qui vous cale pour la journée
– embarquement en Zodiac pour une première sortie. La procédure n’est pas anodine, les règlements de l’IAATO imposant que nos bottes soient désinfectées à chaque entrée/sortie. Quant aux affaires que l’on embarque en Zodiac, tout a été passé au peigne fin le premier jour. Un détail pour l’illustrer : l’un des guides a passé 10 min à enlever les brins d’herbe accrochés dans les Velcro de mon pantalon de pluie. Objectif : limiter les risques de « contamination » des sites visités.
– exploration d’un site à terre ou en Zodiac durant 2 à 3 heures
– retour pour déjeuner (pour ceux qui sont venus dans l’Antarctique pour bouffer…), temps que le bateau met à profit pour rejoindre un autre point
– nouvelle sortie en Zodiac
– retour à bord avec un debrief par chaque expert des choses vues, puis le dîner
– Selon les conditions : après le dîner, troisième sortie possible
Bref, on ne s’ennuie pas et tout est fait pour profiter pleinement du temps passé en Antarctique en compagnie de guides qui sont avant tout, chacun dans leur spécialité, des passionnés.

En 8 jours, nous n’avons évidemment qu’effleurer l’Antarctique via la péninsule après avoir accosté sur les îles Shetland du Sud. Un voyage aussi court permet de baisser le ticket d’entrée en Antarctique (qui reste élevé même avec un gros discount) mais présente un gros risque : celui de voir la météo remettre en question une grande partie des sorties. Bon… notre bonne étoile ne nous a pas quittés : les conditions ont permis à l’expédition de suivre l’itinéraire et les sorties prévus. Cerise sur le gâteau, la mer a été relativement calme, notamment le fameux (et craint) passage de Drake. Pas de mal de mer à déclarer donc. Juste une soirée durant laquelle le bateau a joué les montagnes russes, ce qui donne l’impression de subir chaque minute plusieurs trous d’air entrecoupés par le fracas de la coque qui retombe sur l’eau. Dans ce cas, une priorité : s’endormir au plus vite…

La météo étant donc de notre côté, le temps passé nous a permis de saisir le caractère de l’Antarctique : son échelle, ses couleurs, sa glace, sa faune… Et à l’heure qu’il est, on est encore en phase de digestion de toutes ces images et sensations…

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Le Sea Spirit (je sais, le focus est fait sur les manchots mais c’est normal, non ?)

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Notre luxueuse cabine

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L’Antarctique vu du pont

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Mise à la mer des Zodiac

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Débarquement entre les « glaçons »

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