Quand on est 24/24 ensemble, sur les routes, forcément on repère facilement les tics langagiers de l’autre. Ses rituels verbaux. Histoire de purger le sujet, voici un p’tit échantillon :
Cyril : « Heureusement qu’on a un p’tit cul ! »
(Phrase énoncée pour se rassurer sur une piste. Comprendre : notre fourgon de la largeur d’une voiture est plus facile à manoeuvrer sur les routes étroites qu’un gros camping-car classique appelé « gros cul ». )
Valérie : « Cette carte, elle est mal fichue… »
(Phrase prononcée en tapant la carte sur les genoux. Comprendre : Valérie ne sait pas où on est mais… c’est ainsi que l’on débarque parfois dans des endroits inattendus)
Cyril : « On est où, là ? »
(Phrase prononcée en l’absence d’indications orales de la copilote. Réponse de Valérie : « Sais pas, suis jamais venue… »)
Valérie : « Tiens, si on allait voir cette baie, là, juste à côté »
(Phrase prononcée dès qu’on s’éloigne trop de la mer. Comprendre : nous allons emprunter une route étroite et sinueuse pour une durée totalement incertaine. Bon, d’accord, c’est ainsi que nous avons eu droit à quelques vues spectaculaires).
Valérie : « C’est plus clair au fond, non ? »
(Phrase énoncée les jours de pluie. Comprendre : une vague lueur apparaît au bout de la route qui laisse espérer une amélioration, donc la perspective de se dégourdir les jambes)
Cyril : « Je reviens dans 2 minutes, je vais prendre une photo »
(Phrase qui annonce au minimum une pause d’une demi-heure. Ne surtout pas empêcher cette pause, le risque est grand de faire demi-tour bien plus tard pour cette fois passer plusieurs heures sur le lieu).
Sais pas, suis jamais venue 😀
Excellent ! Suis particulièrement fan de la pause de 2 minutes !
Tiens, si on allait voir cette baie, là, juste à côté”
merci pour cette jolie photo de vous !
On s’y croirait ! J’imagine bien …
Excellent =)
Je crois que c’est assez généralisé en fait comme tics verbaux XD
Y’a de bonnes chances oui 😉