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[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

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1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

D’un point à un autre

24h00. C’est le temps qu’il nous a fallu en bus pour rejoindre El Calafate depuis Esquel. Faut dire qu’on n’est pas passé par le chemin le plus… direct. Il est possible de mettre cap au Sud en empruntant la route 40. Mais peu de bus le font. Et peu de voitures aussi. En cause, l’état de cette route, clairement réservée aux aventuriers-mécanos. Pour éclairer le propos, une citation du Lonely Planet concernant cette fameuse route :

… Prévoyez deux roues de secours. Vérifiez le bon état des phares, des suspensions, des pneus et des freins. Les graviers peuvent perforer les réservoirs à essence. Prenez des bidons d’essence, d’huile et d’eau, prévoyez de la nourriture, et faites le plein dès que vous croisez une pompe.

Forcément, dit comme ça… Bref, on a donc pris un bus qui, pour descendre au sud à El Calafate, passe par… l’est afin de rouler sur de l’asphalte. 24h00 donc. Hé bien, franchement, avec une bonne couchette, 5 ou 6 films pour passer le temps, quelques arrêts pour s’aérer, c’est jouable. Surtout, on se dit qu’on a vraiment bien fait de ne pas prendre le volant d’une bagnole louée sur une telle distance. Car la Patagonie, entre la côte Atlantique et les montagnes et glaciers de l’ouest, pour l’essentiel, c’est… un grand vide. De la pampa, encore de la pampa et toujours de la pampa délimitée par des clôtures (une pensée pour les pov’gars qui posent des kilomètres de ces trucs) et de temps à autre par le panneau indiquant l’entrée d’une estancia. Les chauffeurs de bus doivent forcément prendre des trucs pour ne pas s’endormir au volant. Impossible autrement. Promis, la prochaine fois je leur pose la question.

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28 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Los Alerces, écrin méconnu

Dire que la plupart des guides consacrés à la Patagonie ignorent ce p’tit coin de nature. Un oubli regrettable. Ce parc tout proche de la frontière chilienne est à ranger dans la catégorie des splendeurs végétales. Après avoir loué une voiture pour un repérage d’une journée, nous sommes rapidement retournés chez le loueur le soir même pour réserver 2 journées de plus, histoire d’explorer le parc plus en profondeur et d’y camper 2 nuits.

Fallait vraiment être motivé par la beauté du parc parce que la voiture, elle, n’inspirait pas franchement confiance. La boîte de vitesse m’a donné 3 jours durant l’étrange impression de remuer une cuillère dans un pot de crème. Cela dit, avec un peu de chance et d’habitude, j’ai pu passer des vitesses (pas toujours celle que je voulais mais bon…). Le loueur avait été franc: « si vous la détruisez complètement, ça ne vous coûtera que 1 200 euros ». Sûr, ça peut difficilement être plus cher… Etonnamment, la voiture a résisté aux pistes du parc. D’autant que l’on s’est un peu égaré sur des pistes caillouteuses du coté de la frontière chilienne grâce à la (l’absence de) signalétique argentine. Bref, pour revenir à Los Alerces, c’est un peu comme si la Colombie-Britannique s’invitait en  Patagonie : des montagnes avec des sommets enneigés, des lacs aux eaux cristallines et des forêts peuplées d’arbres que l’on ne trouve pas en revanche au Canada (enfin, je ne crois pas). A l’instar de ces arbres couleur cannelle qui rendent fou le photographe.

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28 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Rencontres

La Patagonie attire les voyageurs au long cours. Pas un jour ne passe sans que l’on rencontre un voyageur engagé sur les routes depuis plusieurs mois. Parmi eux, Olivier. Un phénomène. La quarantaine, le physique sec du sportif endurant, Olivier parcourt l’Argentine et le Chili à… vélo. Et en solo. Olivier est un nomade. Un vrai. Chaque année, il travaille 6 mois (à Montréal) et passe les 6 autres sur les routes. Avec, habituellement, une prédilection pour l’Asie. Au compteur, 9 années de voyage cumulées. Pas mal à l’âge de 40 ans.

On l’a croisé sur quelques étapes, en auberge et en camping, et on a pas mal causé. Le temps de découvrir l’art de combiner voyage et (grande) économie de moyens et, aussi, un mode de vie à part. Olivier possède peu de choses et ses mois d’activité professionnelles financent les 6 mois qui suivent. Mais il est riche. Très riche. De cette richesse qui se partage le soir, après les kilomètres parcourus, autour du dîner.

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28 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Noël à Esquel parce que ça rime

Après plusieurs jours le long de la côte atlantique, on a eu une envie de montagne. Et puis, passer le 24 décembre, au bord de la plage, bof, bof… On a regardé la carte plus à l’Est, du côté de la frontière chilienne. J’ai dit : « Tiens, Esquel, ça rime avec Noël ». Valérie a répondu : « pourquoi pas ». Et puis, le Lonely Planet en faisait la description d’un village de montagne plutôt paisible. Direction Esquel donc. 9h00 de bus. Presque rien ici. Et puis avec un départ à 21h30, le trajet passe aussi furtivement qu’un songe. Et voilà comment on ferme les yeux dans une station balnéaire (Puerto Madryn) pour les rouvrir dans une station de montagne.

Au final, ce ne fut pas une mauvaise idée de s’arrêter à Esquel et notamment de loger à la Casa del Pueblo. Tout étant fermé le 24 décembre (Noël ouvre ici les grandes vacances estivales des argentins), nos hôtes nous ont proposé avec quelques autres voyageurs de partager le repas de Noël. On a mangé de la bonne viande, on a bien picolé aussi (faut dire que la bière coûte à peine plus cher que l’eau) au rythme des récit de voyages. Avec nous ce soir là, plusieurs Français, un Suisse, une Belge et des Argentins bien sûr. Certains visitent l’Amérique du Sud en 6 mois, d’autres voyagent au gré des opportunités du woofing. Pas tant de monde que cela en fait. Nous avons donc pu nous essaimer les uns les autres dans les grands dortoirs de l’auberge. Un bon moment ces 2 jours à Esquel. Une halte avant d’explorer le parc de Los Alerces.

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23 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Chez les manchots

Vous l’aurez compris avec la note précédente « Sur la route », nous avons donc débarqué chez les manchots. Pas le manchot empereur (celui du film, que l’on trouve en Antarctique) mais le manchot de Magellan. Ils sont en nombre ici, c’est le moins que l’on puisse dire : plus de 200 000 couples à Punta Tombo. Ce qui fait un sacré nombre d’histoires d’amour au mètre carré. Et comme on est des chanceux, on arrive (ne frimons pas, on ne l’avait pas prévu) à l’heure où les petits, nés le mois dernier, apprennent à marcher. Et on se surprend à passer plusieurs heures à regarder vivre, évoluer toute cette colonie…

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De loin, ça donne donc cela…

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On s’approche pour découvrir les nids creusés dans le sol…

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On fait les présentations…

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On sympathise…

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On découvre la famille…

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En toute intimité…

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Recto-verso…

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L’heure des premiers pas.

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23 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Les orques attaquent

En attendant que les petits lions de mer se jettent à l’eau, les orques passent le temps en croquant quelques manchots. La scène était trop lointaine pour être photographiée correctement mais nous avons tout de même pu en voir assez pour comprendre la tactique des orques : arriver en discrétion, foncer en groupe vers les intéressés pour créer la panique, s’échouer avec force sur le banc de sable pour saisir un manchot, puis donner d’énergiques coups de queue pour se remettre à l’eau… Ben, du coup, moi, j’ai plus vraiment envie de me baigner, là… Pourtant, il fait chaud (30 degrés).

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23 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Vivre comme un lion de mer

Quand je serai vieux, je crois que j’aimerais bien être un lion de mer. On en croise aux côtés d’éléphants de mer des colonies entières du côté la péninsule de Valdés ou encore de Cabo dos Bahias.

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Plus un mètre carré de dispo sur cette plage…

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Pose pour le photographe. Gracias.

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Un malentendu à régler.

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On la voit bien, là, la crinière du lion de mer, non ?

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Une vie à prendre du bon temps.

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Vraiment.

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23 décembre 2012 par Valérie Doux

Conduite à l’argentine

En tant que Parisiens, on se croyait préparés à la conduite à l’argentine, on se croyait blindés, on faisait presque les fiers. Et puis, il a bien fallu se rendre à l’évidence, personne n’est préparé à ça. Comme piéton et comme conducteur, on est largement dépassés dès qu’on met un pied en Argentine.

Comme piéton, d’abord. Imaginez qu’un matin, en vous réveillant, vous vous êtes transformé en l’homme (ou la femme) invisible. Eh bien, c’est ce qui vous arrive ici. « Piéton, quel piéton ? » semblent se dire les Argentins, qui ne nous voient pas. Aussi faut-il slalomer entre les voitures, prendre son élan et sauter d’un trottoir sur l’autre, faire un départ digne d’un 100 mètres olympique dès que le feu passe au vert, surveiller malgré tout les voitures qui tournent dans la rue que vous traversez en toute tranquillité et qui, bien que non prioritaires, font le forcing et vous rasent gratis. Lorsqu’une voiture s’arrête enfin, permettant ainsi de prendre conscience qu’on existe bien, on craint le piège, et on lui fait signe de passer. On aime trop la vie pour prendre le risque…

Comme conducteur (ou passager), maintenant. Rappelons brièvement ici quelques règles simples de conduite argentine : il est interdit de suivre une voiture sans tenter de la dépasser après l’avoir bien collée pour lui montrer que sa vitesse est forcément trop faible. Et je ne vous parle même pas des camions et des bus… Sur une nationale classique (une voie dans chaque sens), il est conseillé de dépasser lorsque : 1/ un virage approche ; 2/ la visibilité est nulle ; 3/ la signalisation au sol ou par panneau signifie qu’il est interdit de doubler. Lorsque la vitesse est limitée à 60, 80 ou 120 km/h, ajoutez systématiquement 30 km/h au moins pour vous fondre dans la circulation, sous peine de vous faire dépasser, et de créer autant de situations à risque.

En quelques jours, on a appris ces quelques règles de survie. Et on a ramené la première voiture de location sans une égratignure. Et avec soulagement, avouons-le. On doit avoir une bonne étoile…

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23 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Sur la route

Bon, faut répondre à La question : 20h00 de route en bus, c’est comment ? Eh bien, contrairement à ce que l’on pourrait penser, avec un bus de nuit, un siège qui fait office de couchette (on n’est pas à l’horizontal mais pas loin), quelques films en anglais sous-titrés en espagnol (histoire d’ingurgiter un peu de vocabulaire), avec tout cela donc le trajet se gère plutôt bien. Et voilà comment on passe de Buenos Aires à la Patagonie, environ 1 500 km plus au Sud). Arrivés à Puerto Madryn, on suit les conseils du Lonely Planet pour louer une voiture correctement préparée pour les routes de la Patagonie (protection intégrale sous la voiture fortement recommandée, à défaut ne lésinez pas sur l’assurance…) et à un prix correct (l’inflation fait flirter l’argentine avec les tarifs européens). Une fois cela fait, c’est parti pour quelques jours de vadrouille. Donc…

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On roule. Beaucoup… Longtemps… Sur ce genre de pistes, difficile de dépasser le 60 km/h (en tous cas sur ces pistes, sur les routes nationales c’est une autre histoire, cf la note de Valérie)

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On traverse des zones désertiques avec, au loin, de temps à autres, des salines…

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On croise des estancias avec leurs élevages (moutons, chevaux)…

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Et puis, on entrevoit la mer, couleur émeraude…

Forcément, on passe par les incontournables (la péninsule de Valdés et ses lions et éléphants de mer, Punta Tombo et ses manchots – on revient sur tout cela) et en poussant encore plus loin (disons en roulant à nouveau 1 500 km), on arrive dans des p’tits coins de paradis…

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Aucune âme à l’horizon. Seulement nous deux au milieu d’un éden sauvage (Cabos dos Bahias, à l’entrée de Camarones pour les curieux), entre manchots, guanacos et lions de mer. Et là, on est… juste bien.

PS 1: Carte Google Maps mise à jour  avec le parcours (cliquez sur les repères pour voir lieux et dates)
PS 2: Location de voiture rimant pour nous avec camping on a inauguré tout notre matériel (tente, réchaud…). All is right !

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16 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Jetlag thermique

Et voilà, un p’tit tour d’avion et on y est. Enfin, p’tit… Non, pas vraiment. Plus de 13 heures de vol dont 3h00 de fortes turbulences, ambiance Lost (premier épisode, celui où l’avion se crashe sur l’île). Je ne sais pas si c’est les trous d’airs violents ou les messages de ré-assurance du pilote (« ca secoue mais tout va bien, restez calme ») mais le résultat c’est que je suis devenu tout blanc – Valérie à dit « vert »… Bref, un p’tit tour d’avion donc et nous v’là à Buenos Aires. Seulement 4h00 de décalage horaire mais… 30 degrés de différence avec Paris.

Evidemment, au début on erre dans les rues un peu groggy. On les regarde conduire et on se dit qu’à Paris, en fait, on roule assez cool. On les regarde bouger et on se demande comment ils font avec une telle température. Puis, on s’acclimate. Au climat mais pas seulement. A l’ambiance économique aussi. Ici, pas question de faire confiance aux banques (à peine le salaire versé, le réflexe de tout bon argentin est d’aller le retirer de la banque) et encore moins à la monnaie nationale. On préfère – et de loin – les devises étrangères. Il faut donc apprendre à évoluer entre les taux de change (l’officiel et celui de la rue), les différentes remises selon que l’on paye en liquide, en devise, par carte, etc. Un apprentissage s’impose. Les petits déjeuners sont l’occasion pour notre bienveillant logeur – Yann, un Français installé qui propose un hébergement hautement recommandable – de nous enseigner les bases pas à pas.

Première « grosse » transaction aujourd’hui à la gare des bus de Retiro. Objectif : acheter 2 billets de bus pour quitter cette métropole où vit un tiers de la population et descendre au Sud, vers la péninsule de Valdès, vers la Patagonie. Une question devient récurrente : mais pourquoi ni Valérie ni moi n’avons fait espagnol au lycée !? Cela simplifierait un peu la vie ici… Mais le guichetier (qui ne parle pas anglais) est compréhensif. Et puis, on s’écrit des chiffres, on s’échange des dessins. Ca aide bien. Et ça fait sourire tout le monde.

Pour ce premier segment, on a pris l’option tout confort (« cama » dans le jargon local »), autrement dit, on devrait avoir un vrai lit. Avec 20h00 de bus au programme (comptez-en 50 pour rallier Ushuaïa), Yann nous a conseillé de ne pas lésiner sur le confort… Départ prévu lundi soir pour une arrivée le lendemain donc à Puerto Madryn, située aux portes de la péninsule. Nous serons alors en Patagonie. Les choses sérieuses pourront commencer 😉

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Le tango, à deux ou… en solo.

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