• | SELECTIONS PHOTOS
  • | SERIES PHOTOS
  • | CONTACT
  • Home
  • Au fil des jours

[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

  • Matos Photo
  • Best Of

Standard

8 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Au bout de la route : l’Antarctique

C’est l’histoire de 36 heures. Récit.

– Samedi après-midi, encore à El Calafate (de retour d’El Chalten), nous décidons de partir pour Ushuaia. Pour le bus, c’est vite réglé : 2 billets sont pris. Départ donc le dimanche à 3 heures du matin pour une arrivée prévue à 21h30. Wow…

– Samedi soir : le site de réservation des auberges Hostelworld.com nous indique que tout est plein à Ushuaia. On tente quelques mails en direct et on accroche 2 lits dans un dortoir. Bon, ça s’est fait.

– Dimanche 3h du mat’. Départ en bus donc. Premier stop à Rio Gallegos à 7h00 pour prendre un second bus à 9h00. Là, les choses se compliquent un peu. Arrivés à 11h00 à la frontière chilienne (regardez une carte pour comprendre que la zone est un peu complexe côté frontières), on comprend que ça va prendre du temps. De fait, ça prend 2h00. Le temps pour les Chiliens de vérifier qu’on n’a pas planqué des fruits dans nos sacs. Suit une piste assez pourrie sur laquelle le bus avance tant bien que mal. On embarque sur un ferry quelques minutes, et puis on repasse en Argentine (après 2 nouvelles procédures avec les Chiliens et les Argentins, manifestement peu enclins à se simplifier la vie les uns les autres).

– Dimanche 19h00. Le chauffeur nous annonce encore 4h00 de route (en fait, ce bus ne doit jamais arriver à son horaire officiel de 21h30). Le temps d’attraper un sandwich et c’est donc reparti pour 300 bornes. Minuit moins quelque chose. Nous y sommes : Ushuaia. On se demande si notre auberge sera encore ouverte pour nous recevoir. C’est le cas. Ouf. Gros dodo pour effacer ces 20 heures de voyage.

– Lundi 8h00. On se réveille tous les deux avec une idée fixe : l’Antarctique. On sait qu’un bateau part le 9 janvier. Nous sommes le 7. C’est le moment de tenter un deal « Last Minute ». Grosso modo, 2 solutions pour partir en Antarctique :
1/ réserver une place plusieurs mois à l’avance sur un bateau à un prix… indécent (comptez 1000 euros par jour et par personne). Vous êtes sûr de partir mais au prix fort.
2/ Tenter le coup du « Last Minute ». Vu les prix, toutes les cabines ne sont pas vendues et les compagnies préfèrent les brader plutôt que partir à vide. Vous pouvez donc bénéficier d’un gros discount mais vous ne le savez que… sur place.
Donc, à la réception de notre auberge, on fouine. On sait qu’à 2 jours du départ, tout se joue dans les heures à venir. Un coup de fil plus tard on nous indique qu’une mandataire vient nous voir pour nous détailler une offre.

Lundi, 10h00. Sarah, jolie brunette, débarque. Elle nous explique tout ce qu’on sait déjà (on connaît par coeur les bateaux, les différents voyages, les compagnies…) et nous annonce qu’un embarquement est possible le 9 janvier pour un voyage de 8 jours qui rejoint la péninsule antarctique et permet de rester 4 jours sur place à raison de 2 sorties quotidiennes en zodiac. Reste à connaître le prix et l’ampleur du discount. La proposition tombe. On est contents, très contents et on prend 30 mn pour faire semblant de réfléchir. Ca marche bien : c’est le temps qu’il faut à notre mandataire pour nous trouver une cabine de classe supérieure avec un impact tarifaire quasi-indolore. Côté prix justement, on ne peut pas en dire en plus pour le moment car on a signé un papier pour rester discret sur le sujet. Surtout auprès des autres passagers… Deux heures de paperasse suivent. On sort tout : assurance « tour du monde », cartes de crédit, passeports, pendant que Sarah scanne à l’aide de son iPad les formulaires et se synchronise via skype avec le gestionnaire du bateau. Coup de bol, les transacs bancaires (en dollars car pour les transacs « sérieuses » on laisse tomber l’instable monnaie nationale…) passent du premier coup.

Lundi, midi. On a notre carte d’embarquement, on sourit béatement tandis que le gestionnaire précise à Sarah de ne plus proposer d’offres « Last Minute » : il n’est pas sûr d’avoir des places encore libres à bord. Just in time 😉

Départ le 9 janvier, retour le 17 janvier.

PS 1 : Pas de moyen de connexion durant le voyage même si la compagnie nous offre un forfait de 10 Mb de connexion Internet satellitaire  que l’on réservera à quelques échanges par mail afin de rassurer la famille (fonctionnement pas garanti, on ne stresse pas du côté du Havre et de Calais, hein ;-))

PS 2 : pour finir cette longue note (mais bon, on signe pas tous les jours un embarquement pour l’Antarctique) quelques images d’Ushuaia et des alentours. Rien de bien spectaculaire concernant la ville elle-même, Ushuaia est avant tout un point d’arrivée et… de départ.

_DSF0599

_DSF0607

_DSF0600

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

6 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Le mystère de la roue enfin résolu

La question me turlupine depuis notre arrivée en Argentine. Dès les premiers pas dans Buenos Aires, je suis resté scotché devant les roues des bus : « mais c’est quoi ce truc qu’ils attachent à la roue ? ».

_DSF0485

J’ai profité d’une escale de notre bus nous ramenant de El Chalten à El Calafate pour initier une causette avec le chauffeur. En franco-anglo-espagnol, ça donne toujours des dialogues intéressants. Mais j’ai compris l’essentiel, à savoir que contrairement à ce que me disaient d’autres voyageurs, ce câble n’est absolument pas un frein de sécurité. En fait, il sert tout simplement à injecter de l’air dans les pneus. Vu l’état des routes, en cas de fuite, le chauffeur a ainsi moyen de maintenir la pression dans le pneu. J’ai eu droit à une démo avec présentation des compteurs et manettes qui permettent au chauffeur de régler cela en direct. Donc, voilà, je sais à quoi sert ce truc et je me sens mieux.

Sur ce, on va dormir un peu car cette nuit on prend un bus (en fait 2) pour… Ushuaia. Départ annoncé à 3h du mat’. Arrivée prévue à… 21h30. Enjoy.

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

6 janvier 2013 par Valérie Doux

Une tente ? Vraiment ?

Avant de partir, on s’est posé cent fois la question : est-ce qu’on embarque une tente ? Une tente, cela veut dire 2 kg minimum (et là, je ne compte même pas les sardines), auxquels il faut rajouter le poids des sacs de couchage et des tapis de sol (on aime bien un peu de confort, quand même).  Et une popote et un réchaud aussi (800 g au moins), parce qu’on a beau être des campeurs, on n’en a pas moins des besoins physiologiques comme tout le monde. Et je ne vous parle même pas du volume que tout cela occupe dans les sacs ! Bref, y avait de quoi se poser sérieusement la question. Et puis, on s’est dit que oui, la tente était indispensable. Pourquoi ? C’est justement le titre de cette note, et je vais tenter de répondre à la question :

– D’abord, parce qu’une tente, c’est la liberté absolue. Quand on veut décider chaque jour ce qu’on fera le lendemain, sans réserver, la tente permet d’avoir l’esprit libre. Pas de place dans une, deux, trois auberges ? Le camping municipal vous tend les bras. Ou un camping gratuit un peu plus loin (bon, faut se passer de la douche, mais une fois de temps en temps…), avec sans doute la plus belle vue de la région.

– Ensuite, parce qu’une tente permet de générer des dialogues d’une incroyable richesse au sein du couple : « Tiens, on va la mettre là, c’est plat. » « N’importe quoi, c’est pas plat. Rien que de regarder l’endroit, j’ai le sang qui me monte à la tête et les pieds tout froids. » Ou bien encore : « Il vient du lac, le vent, on va mettre les absides de ce côté. » « Il viendrait pas plutôt du petit bois, ton vent ? » Et je ne donne que ces deux exemples parmi tant d’autres… (note de Cyril : n’empêche que moi j’ai le sens de l’inclinaison…)

– Et puis, en Patagonie, la tente vous donne l’impression non pas de voyager, tout bêtement, mais de vivre une véritable aventure extrême. Exercice n° 1 de l’apprenti aventurier : monter la tente alors que le vent arrive par grosses bourrasques, d’un peu partout parce qu’il tourbillonne. On ne va pas se plaindre, parce qu’à deux c’est mieux quand même. On a vu des solitaires batailler ferme pour planter la leur. Exercice n° 2 : tendre des cordes tout autour pour que le double toit ne s’envole pas. Ajouter des pierres pour stabiliser le tout. Très grosses de préférence. Exercice n° 3 : se mettre à l’abri du vent et essayer de dormir alors que la toile à quelques centimètres de votre nez se tord dans tous les sens, que la structure tout entière est secouée et se soulève, que le vent siffle différentes notes selon l’angle de pénétration entre la tente et le double toit. Il paraît que sur certaines îles où le vent est terrible, il constitue une circonstance atténuante en cas de meurtre, parce que le vent rend fou. On a testé.

tente

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

5 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Rando Jour 2, Fitz Roy !

Pour la seconde rando, direction le Fitz Roy par le sentier qui part au nord de la ville. Au bout d’une bonne heure de marche, c’est déjà l’extase avec une vue spectaculaire sur le Fitz Roy (3 400 mètres) qui se détache sur un beau ciel bleu. « You are very lucky », nous a dit le gardien du camping. On le croit.

fitzroy1
C’est lui (en haut à gauche) qu’on vient voir…

fitzroy2
Première récompense après quelques heures de marche…

fitzroy3_pancarte
Pas mal d’aviateurs (et d’alpinistes) français dans le coin…

fitzroy5
Encore un petit effort…

_1030135
Et le voilà…

fitzroy6
Avec, à ses pieds, son lac.

Publié dans 2013 - Patagonie · Tagged bestof ·

Standard

5 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Rando Jour 1, l’heure du décrassage

Pour notre première rando, on avait choisi d’approcher le Cerro Torre, rando a priori un peu plus soft que celle qui mène au Fitz Roy. On a bien fait car ces 19 km parcourus en montagne nous ont rappelé qu’on manquait un peu de souffle… On est tout de même arrivé à temps pour voir le massif avant que les nuages ne s’en emparent.

cerrotorre2

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

5 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Vers El Chalten

Bon, je sais, dans une note précédente j’ai dit que les routes en Patagonie donnaient souvent l’impression de traverser le néant. La route vers El Chalten contredit tout cela. D’autant que nous avons été chanceux sur les conditions météo. Résultat, une approche spectaculaire du Cerro Torre et du Fitz Roy, des pics que nous avons approchés lors de randonnées les deux jours suivants.

A El Chalten, après avoir essayé de trouver une chambre (ou du moins 2 lits) à prix décent, nous avons compris que:
1 – Le Lonely Planet a raison : ici, en janvier, il faut réserver. Sauf que nous… ben… on réserve rien. Et on n’a pas trop envie de changer ça pour rester libre d’improviser notre parcours.
2 – Pour une raison qui m’échappe encore, El Chalten est le repère des jeunes Israéliens qui viennent y fêter leur fin de service militaire (3 ans pour les gars, 2 pour les filles). Une bonne partie de la signalétique en ville est bilingue espagnol/hébreu. Bref, même dans une auberge, on n’est pas vraiment sûr de pouvoir dormir.
3 – Clairement destiné aux accros de la rando et du trek, le village pratique des tarifs dignes de Chamonix.

Bref, après 3 tentatives, le dos courbé par le poids des sacs, on a donc pris la direction du camping. Et, bonne surprise, on s’y est tout de suite senti très bien. L’accueil, l’ambiance, la vue… Adopté pour 3 nuits !

versElChalten2

versElChalten3

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Feliz año nuevo !

Cette note comme les quatre précédentes est publiée depuis le terminal des bus de El Calafate où nous attendons notre départ pour El Chalten, 200 km plus au nord. Un village de montagne situé tout près du mont Fitz Roy qui domine le parc national Los Glaciares. C’est beau, parait-il. On va vérifier ça. C’est donc entre montagnes et glaciers que nous vous souhaitons à tous mille et une bonnes choses pour l’année 2013.

_DSF0299

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Los Glaciares depuis le pont

Depuis le pont d’un bateau bien sûr. Pour le 31 janvier décembre (heureusement qu’une SR relit les textes…) nous avons donc choisi d’être sur l’eau quelques heures pour découvrir le parc Los Glaciares (le parc des glaciers, quoi) qui ne se limite pas au Perito Moreno. D’autres glaciers méritent largement le détour et quelques heures de navigation.

_DSF0373
Univers bleu.

_DSF0435
Montagnes versus glaces.

_DSF0412
Coulée de glace.

_DSF0448
Au ras de la glace.

_DSF0472
Dernier salut au Perito Moreno avant de rentrer.

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Standard

1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

La vie en blanc et bleu au Perito Moreno

5 km de large, 30 km de long et 60 mètres de haut. Voilà pour les dimensions du glacier Perito Moreno. Bon, des glaciers on en a vu (au Spitzberg, au Groenland) mais celui-là faut avouer qu’il accroche l’oeil. Sans doute parce qu’on l’observe à environ 600 mètres (ce qui est très près). Sans doute aussi parce qu’avec un peu de lumière (et nous n’en avons pas manqué) il prend une teinte très bleutée. Et puis, c’est une exception ce glacier : là où ses congénères (pour la plupart) reculent, lui avance de près de 700 mètres par an. Bref, ils en sont fiers, les Argentins. Et on les comprend.

_DSF0348
Vu de loin…

_DSF0307
Entre les arbres…

_DSF0325
Entre les arbres (bis)

_DSF0346
Le monstre de glace dans toute sa splendeur

_DSF0298
Un panoramique pour finir (cliquez sur la photo pour la voir en plus grand sur Flickr)

Publié dans 2013 - Patagonie · Tagged bestof ·

Standard

1 janvier 2013 par Valérie Doux

Spécialités gastronomiques

Ah, la viande argentine ! Le boeuf, l’agneau, et même le porc. Succulente, tendre, fondante, goûteuse, savoureuse… Quand on commence à en parler, l’oeil devient brillant, la salive envahit la bouche, et le discours se pare d’adjectifs tous plus flatteurs les uns que les autres.

Bon, d’accord, il y a la viande. Mais il ne faudrait pas oublier deux autres trésors de la gastronomie argentine.

  • Le dulce de leche d’abord. La confiture de lait, comme on l’appelle chez nous, est sur toutes les tables du petit déjeuner. Les enfants la préfère à une célèbre pâte chocolatée aux noisettes bien connue chez nous. On la trouve aussi dans des tartes, des gâteaux, des glaces, et même dans certaines sauces pour les pâtes (goûté et approuvé). Consécration, on a trouvé au supermarché des Danette, saveur dulce de leche! (Note de Cyril : en glace ça passe vraiment très très bien…)
  • La bière, ensuite. Une phrase qui figure dans tous les petits guides de conversation à l’intention des non-hispanophones se rendant en Argentine : « Una cerveza, por favor » (une bière s’il vous plaît). La bière se boit ici comme de l’eau. D’ailleurs, dans les restaurants, pour le prix de deux petites bouteilles d’agua con gas (de l’eau pétillante), on peut avoir un litre de bière. Car ici, la bière se propose au litre sur les menus. Comme le maté, cette boisson se partage. Et c’est tant mieux, car ce breuvage possède mille vertus, dont la première est sans conteste de délier les langues autour d’une table. Les liens se tissent, les histoires se racontent, et les heures passent alors que défilent les bouteilles. (Note de Cyril : mouais, faut tout de même qu’on réduise notre conso quotidienne, non ?)

Alors, un bife de carne (steak de boeuf), oui, mais accompagné d’une cerveza (bière) et suivi d’un flan con dulce de leche (flan à la confiture de lait).

_DSF0352

Publié dans 2013 - Patagonie ·
← Notes précédentes
Notes plus récentes →

Suivre depuis les réseaux


Google+

Flashbacks

  • 2013 – Etats-Unis-Canada
  • 2013 – Nouvelle-Zélande
  • 2013 – Antarctique
  • 2013 – Patagonie

Un p’tit mot clé ?

Derniers articles

  • Direction Photos.ZoneaPart.com
  • ebook : de l’Arctique à l’Antarctique
  • De Seattle à Seattle : une « boucle » de 26710 kilomètres
  • Oregon, une côte envoûtante (1)
  • Oregon, une côte pour les surfeurs (2)
  • Oregon, une côte très… vivante (3)
  • Oregon, une côte tourmentée (4)
  • A l’ombre des redwoods
  • Pause à San Francisco
  • En remontant vers San Francisco

Au fil des mois

  • janvier 2015 (1)
  • mai 2014 (1)
  • novembre 2013 (8)
  • octobre 2013 (12)
  • septembre 2013 (11)
  • août 2013 (10)
  • juillet 2013 (8)
  • juin 2013 (18)
  • mai 2013 (12)
  • avril 2013 (14)
  • mars 2013 (24)
  • février 2013 (17)
  • janvier 2013 (25)
  • décembre 2012 (11)

[Zone à Part] in the Cloud

  • Flickr – Pour publier et partager facilement les photos prises au fil de l’eau

[Zone à Part] Inside

  • PhotoCollections – Les galeries photos issues des voyages
  • PhotoSeries – Des petites séries de photos réunies sur des critères géographiques ou visuels

[Zone à Part] est habillé par :

Graph Paper Press photo and video themes for WordPress

All content © 2020 by [Zone à part] PhotoBlog. WordPress Themes by Graph Paper Press