Après plusieurs jours le long de la côte atlantique, on a eu une envie de montagne. Et puis, passer le 24 décembre, au bord de la plage, bof, bof… On a regardé la carte plus à l’Est, du côté de la frontière chilienne. J’ai dit : « Tiens, Esquel, ça rime avec Noël ». Valérie a répondu : « pourquoi pas ». Et puis, le Lonely Planet en faisait la description d’un village de montagne plutôt paisible. Direction Esquel donc. 9h00 de bus. Presque rien ici. Et puis avec un départ à 21h30, le trajet passe aussi furtivement qu’un songe. Et voilà comment on ferme les yeux dans une station balnéaire (Puerto Madryn) pour les rouvrir dans une station de montagne.
Au final, ce ne fut pas une mauvaise idée de s’arrêter à Esquel et notamment de loger à la Casa del Pueblo. Tout étant fermé le 24 décembre (Noël ouvre ici les grandes vacances estivales des argentins), nos hôtes nous ont proposé avec quelques autres voyageurs de partager le repas de Noël. On a mangé de la bonne viande, on a bien picolé aussi (faut dire que la bière coûte à peine plus cher que l’eau) au rythme des récit de voyages. Avec nous ce soir là, plusieurs Français, un Suisse, une Belge et des Argentins bien sûr. Certains visitent l’Amérique du Sud en 6 mois, d’autres voyagent au gré des opportunités du woofing. Pas tant de monde que cela en fait. Nous avons donc pu nous essaimer les uns les autres dans les grands dortoirs de l’auberge. Un bon moment ces 2 jours à Esquel. Une halte avant d’explorer le parc de Los Alerces.
Euh… Woofing? Késako?
En gros Clok, le woofing permet d’échanger un toit et des repas dans un lieu contre quelques travaux. Cela doit rester un échange de services (pas de contrat, pas d’échanges d’argent). On croise pas mal de monde qui voyage ainsi pour financer les étapes.