Et voilà, un p’tit tour d’avion et on y est. Enfin, p’tit… Non, pas vraiment. Plus de 13 heures de vol dont 3h00 de fortes turbulences, ambiance Lost (premier épisode, celui où l’avion se crashe sur l’île). Je ne sais pas si c’est les trous d’airs violents ou les messages de ré-assurance du pilote (« ca secoue mais tout va bien, restez calme ») mais le résultat c’est que je suis devenu tout blanc – Valérie à dit « vert »… Bref, un p’tit tour d’avion donc et nous v’là à Buenos Aires. Seulement 4h00 de décalage horaire mais… 30 degrés de différence avec Paris.
Evidemment, au début on erre dans les rues un peu groggy. On les regarde conduire et on se dit qu’à Paris, en fait, on roule assez cool. On les regarde bouger et on se demande comment ils font avec une telle température. Puis, on s’acclimate. Au climat mais pas seulement. A l’ambiance économique aussi. Ici, pas question de faire confiance aux banques (à peine le salaire versé, le réflexe de tout bon argentin est d’aller le retirer de la banque) et encore moins à la monnaie nationale. On préfère – et de loin – les devises étrangères. Il faut donc apprendre à évoluer entre les taux de change (l’officiel et celui de la rue), les différentes remises selon que l’on paye en liquide, en devise, par carte, etc. Un apprentissage s’impose. Les petits déjeuners sont l’occasion pour notre bienveillant logeur – Yann, un Français installé qui propose un hébergement hautement recommandable – de nous enseigner les bases pas à pas.
Première « grosse » transaction aujourd’hui à la gare des bus de Retiro. Objectif : acheter 2 billets de bus pour quitter cette métropole où vit un tiers de la population et descendre au Sud, vers la péninsule de Valdès, vers la Patagonie. Une question devient récurrente : mais pourquoi ni Valérie ni moi n’avons fait espagnol au lycée !? Cela simplifierait un peu la vie ici… Mais le guichetier (qui ne parle pas anglais) est compréhensif. Et puis, on s’écrit des chiffres, on s’échange des dessins. Ca aide bien. Et ça fait sourire tout le monde.
Pour ce premier segment, on a pris l’option tout confort (« cama » dans le jargon local »), autrement dit, on devrait avoir un vrai lit. Avec 20h00 de bus au programme (comptez-en 50 pour rallier Ushuaïa), Yann nous a conseillé de ne pas lésiner sur le confort… Départ prévu lundi soir pour une arrivée le lendemain donc à Puerto Madryn, située aux portes de la péninsule. Nous serons alors en Patagonie. Les choses sérieuses pourront commencer 😉
Bon trip Argentin. Bons souvenirs pour moi… 🙂
just impressed. have fun, Cyril !
Olivier, Kareen, merci à vous 2 😉
Voilà une photo se street photography très réussie ! Bravo !
Humm, me réjouis de voyager par procuration en vous suivant, par billets interposés, tous deux. Très, très chouette photo, caustique, belle. Joli coup d’oeil!
Bon, des turbulences dans l’avion, mais arrivés entiers quand même! On vous suis avec bonheur ! Belle photo!!!Gros bisous à Valérie et à toi!
Eh bé, en voilà, une street qui le fait bien! 😉
Hey, chicos, disfrutad, guapos! :p
Merci pour ces premières nouvelles trans Océaniques. Je compatit ++ pour l’avion j’aime pas trop. Le bus c’est plus lent et vous aurez le temps de voir les paysages. Portez vous bien !
Toujours le coup d’oeil en photo …
Bon trip, je suis vos nouvelles pas à pas !
Après 3 semaines à se faire attaquer par des moustiques mort de faim, c’est pas quelques turbulences qui vont vous faire peur non? 😉
Bien sûr que non 😉
Merci Clok. Pour info, le Kindle a été très vite adopté 😉
Caustique… Nan… Suis un bienveillant tu sais 😉