Nous sommes donc arrivés au Chili. Deux nuits à Punta Arenas, puis deux autres à Puerto Natales avant de partir camper dans le parc Torres del Paine.
Bon, de l’Argentine au Chili, quelles différences ?
– Contrairement à l’Argentine, au Chili les piétons ont une existence reconnue. C’est bien, c’est reposant…
– Contrairement à l’Argentine, au Chili la carte Visa a une existence reconnue, ce qui évite de se balader avec des liasses de billets au fond des poches. En même temps, on commençait à s’y faire au chaos monétaire argentin. M’enfin, la Visa, c’est pratique…
– Comme en Argentine, au Chili des chiens, souvent en bandes, errent en ville. Sont pas bien méchants, mais leur nombre reste impressionnant.
– Comme en Argentine, au Chili on cause espagnol mais, disent les bouquins, à un débit beaucoup plus élevé. Pour nous aucun souci, on ne comprend toujours rien. Ce fut le cas notamment avec notre logeuse de Punta Arenas qui n’a pas arrêté de nous causer de notre arrivée à notre départ. Un déluge verbal rythmé par nos « Si, si… » courtois.
Concernant les villes, que vous dire… Punta Arenas est un entre-deux. La ville aurait pu être un grand port si le canal de Panama n’existait pas. C’est en tout cas ce que nous a dit un Panaméen que ça faisait bien marrer. La ville aurait pu être le point de départ des expés vers l’Antarctique si Ushuaia n’avait pas fait une OPA sur le sujet. Et, enfin, la ville est trop éloignée de Torres del Paine pour faire office de camp de base. Bref, Punta Arenas ce n’est pas vraiment un port, pas vraiment une ville industrielle, pas vraiment une ville montagnarde ou touristique… Il ne lui reste, semble-t-il, que son histoire (fortement influencée notamment par une vague d’immigration croate).
Puerto Natales, c’est différent. Pas de raison de s’y attarder non plus sauf pour préparer son séjour dans Torres del Paine. On y trouve un nombre incroyable de logements et de restos, et il y règne une bonne petite ambiance de village de montagne. On y est donc resté le temps de prendre quelques répères avant d’aller camper dans le parc.
Entrée dans le parc Torres del Paine
Des icebergs en provenant de Grey glacier
El condor pasa (désolé je n’avais ni le bon boîtier ni le bon objectif)