Bon, je sais, dans une note précédente j’ai dit que les routes en Patagonie donnaient souvent l’impression de traverser le néant. La route vers El Chalten contredit tout cela. D’autant que nous avons été chanceux sur les conditions météo. Résultat, une approche spectaculaire du Cerro Torre et du Fitz Roy, des pics que nous avons approchés lors de randonnées les deux jours suivants.
A El Chalten, après avoir essayé de trouver une chambre (ou du moins 2 lits) à prix décent, nous avons compris que:
1 – Le Lonely Planet a raison : ici, en janvier, il faut réserver. Sauf que nous… ben… on réserve rien. Et on n’a pas trop envie de changer ça pour rester libre d’improviser notre parcours.
2 – Pour une raison qui m’échappe encore, El Chalten est le repère des jeunes Israéliens qui viennent y fêter leur fin de service militaire (3 ans pour les gars, 2 pour les filles). Une bonne partie de la signalétique en ville est bilingue espagnol/hébreu. Bref, même dans une auberge, on n’est pas vraiment sûr de pouvoir dormir.
3 – Clairement destiné aux accros de la rando et du trek, le village pratique des tarifs dignes de Chamonix.
Bref, après 3 tentatives, le dos courbé par le poids des sacs, on a donc pris la direction du camping. Et, bonne surprise, on s’y est tout de suite senti très bien. L’accueil, l’ambiance, la vue… Adopté pour 3 nuits !