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[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

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2013 – TDBDM

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9 août 2013 par Valérie Doux

Le point sur nos gueules

Bon, comme on reçoit des mails du genre (ça va bien, vraiment ? ça fait longtemps qu’on s’est vus, non ? à quoi vous ressemblez ?), l’heure est venue de faire un point rapide sur nos tronches…

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Commentaire de Cyril : Depuis qu’une coiffeuse néo-zélandaise lui a raté sa coupe, Valérie refuse de retourner chez le coiffeur. Mais, comme vous le voyez, la situation devient… critique. Donc, chères copines de Valérie, si vous pouviez gentiment lui expliquer que là, maintenant, ce serait bien de laisser un (ou une) professionnel intervenir, ce serait… sympa. Merci d’avance.
PS de Valérie : remettons les choses dans leur contexte. Y avait ce jour-là un vent à décorner les orignaux et à décoiffer les randonneuses !

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Commentaire de Valérie : Avec sa barbe (le rasoir est resté au fond du sac depuis notre arrivée au Canada), Cyril a décidé de se fondre complètement dans le paysage en se faisant passer pour, au choix : un bûcheron canadien, un idéaliste venu en Alaska pour se retirer de la société de consommation, un ranger du parc Denali (quasiment tous les chauffeurs des bus en portent une). Prêt pour s’installer ici ?
PS de Cyril : n’empêche que ça protège bien contre les moustiques

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28 juillet 2013 par Valérie Doux

Dans la baie de Kachemak

À Homer, on ne se lasse jamais d’admirer à l’horizon les montagnes noires chapeautées de glace bordant la baie de Kachemak. Entre elles et nous, une immensité d’eau semée de petites îles et d’anses profondes qui ne demandent qu’à être explorées en kayak. Pour faire plus ample connaissance avec le lieu et respirer son atmosphère, nous sommes allés pagayer quatre jours en kayak dans la baie. Avec nuit sous la tente et repas autour d’un feu de camp.

Nous aurions sans doute pu partir seuls, mais nous avons préféré recourir aux services d’un guide, Paul. D’abord parce qu’avec la marée (5 mètres de marnage…) le décor change pas mal et qu’on peut facilement s’égarer entre les îlots. Cyril et moi ne sommes pas connus pour notre sens de l’orientation (note de Cyril : Eh ! Parle pour toi ! Je m’oriente très bien moi ! Non mais…) Ensuite parce que partir avec un guide c’est toujours l’occasion de faire une rencontre intéressante et aussi d’en apprendre un peu plus sur le kayak et sur la nature.

Sous un ciel bleu, et rafraîchis par un petit vent qui a eu la courtoisie de rester discret, nous avons parcouru avec délice Sadie Cove, Tutka et Jackolof Bay, fait le tour des îles environnantes, surpris de nombreuses loutres de mer et quelques phoques en chemin, compté par dizaines les aigles chauves perchés sur les arbres. Avec le même plaisir toujours de glisser furtivement sur l’eau, de pouvoir frôler la côté et voir à même la roche anémones et étoiles de mer. De se laisser porter par le courant ou de devoir le remonter.

Avec notre guide, ce fut aussi une belle rencontre. Paul vit à Homer l’été, où il guide. Et profite de l’hiver sous un ciel plus clément, à Hawaï, avec ce qu’il a gagné durant sa saison estivale. Il fait partie de ces nombreuses personnes que nous croisons tout au long de ce voyage qui ont fait le choix d’une autre vie, loin des richesses matérielles, et qui préfèrent être plutôt qu’avoir. Qui sont riches d’autre chose et partagent volontiers avec nous leur savoir et leur philosophie de la vie. Un choix radical pour Paul qui, dans sa vie d’avant, disposait d’un très bon salaire en tant que responsable d’équipes dans la construction. Loin d’être un illuminé, il ne perd pas l’avenir de vue et réfléchit à travailler (un peu) plus pour mettre de l’argent de côté pour ses vieux jours. En attendant, l’été s’écoule et, la nuit venue, Paul rêve déjà de cette vallée hawaïenne dans laquelle il passera l’hiver.

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La plage qui fera office de camp de base durant nos 4 jours de kayak dans la baie

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En kayak sous un beau ciel bleu…

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… ou le soir venu dans des paysages roussis par le soleil couchant

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Des lumières du soir qui offrent de belles possibilités photo avec la faune locale

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De l’autre côté de la baie, on distingue les montagnes et volcans qui annoncent Lake Clark National Park ou encore Katmai National Park

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De temps à autre, une loutre passe, comme ici au premier plan…

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Pour ne pas dériver trop durant leur sommeil, elles n’hésitent pas à s’enrouler dans les algues en guise d’ancrage

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Paul, notre guide. Une vie entre le 49e Etat (l’Alaska) et le 50e (Hawaï), au plus près de la nature.

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20 juillet 2013 par Cyril Dhénin

Au bout de la route, Homer

Au bout de la route qui traverse la péninsule de Kenai se trouve Homer et son fameux « spit ». Une langue de terre au milieu de la baie de Kachemak. Dès nos premières incursions en Alaska, on a eu le coup de foudre pour Homer. Difficile de bien expliquer toutes les raisons. On aime Homer tout d’abord pour sa position « stratégique » qui en fait un camp de base idéal aussi bien pour explorer en kayak la baie de Kachemak que pour rejoindre en hydravion le parc national de Katmai, un des meilleurs endroits pour observer les grands ours bruns. On aime Homer aussi (surtout ?) parce ce qu’on y trouve un condensé d’Alaska : un panorama qui conduit de la mer aux montagnes, des gueules d’Alaskans hors du temps (j’essayerai d’en attraper quelques-unes en photo) et un rapport particulier à l’espace… A Homer, certes, les espaces sont délimités (parkings, campings, magasins…), les règles rappelées de temps à autre, mais tout cela avec une approximation et une tolérance certaines. C’est peut-être l’une des raisons de la douceur de vivre à Homer. Sans surprise, on va y rester quelques jours…

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Sur le front de mer, quelques boutiques sur pilotis

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A l’horizon la baie de Kachemak

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Notre camping, un bel exemple du caractère improvisé de l’organisation de l’espace à Homer…

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L’un des résidents de la ville, du haut de son poste de vigie

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20 juillet 2013 par Cyril Dhénin

La folie du poisson

En Alaska, on a la passion de la pêche, une passion qui, l’été venu, devient une vraie folie. Si les pêcheurs s’activent dès début mai, c’est entre mi-juin et mi-juillet que l’on sent un vent de folie souffler sur les rivières d’Alaska. Pour une raison simple : le king salmon, le plus gros des saumons, arrive. Comme les autres espèces de saumon (sockeye, coho, chum, pink), le king salmon, après quelques années en pleine mer, remonte les rivières pour venir y frayer et… mourir. Et ici, on est prêt à investir beaucoup, en temps et en argent, pour attraper au bout de sa ligne un de ces gros saumons. En moyenne, il faut une trentaine d’heure de pêcher pour réussir à tenir entre ces mains un king salmon. La patience s’impose donc, ce qui ne semble nullement décourager les centaines de pêcheurs – américains pour la plupart – qui se ruent sur les différents spots. Les saumons partis, la partie est loin d’être finie : il reste encore à participer à l’un des derbys en cours en accrochant le plus gros des flétans.

Bon, on le confesse sans souci, la pêche, c’est pas trop notre truc. Mais sur la route qui nous a menés à Valdez, à Seward, puis le long de la Russian River, on a pris plaisir à observer ces festivités.

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A Seward, après la pêche, on bichonne les trophées pour la photo finale

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A Valdez, après la découpe des filets, c’est l’heure du buffet pour les volatiles du port

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Toujours à Valdez, après la frénésie de la journée, l’accalmie nocturne

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Du côté de la Russian River, les saumons sont bien là…

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… et les pêcheurs aussi !

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20 juillet 2013 par Cyril Dhénin

Au fil des glaciers

Depuis Valdez (et la Richardson Highway), les glaciers ne nous quittent plus. A l’approche d’Anchorage, nous avons ainsi croisé le Matanuska, visuellement… étonnant. De loin, on s’interroge sur cette ligne blanche qui émerge entre forêts et montagnes. Il faudra attendre plusieurs kilomètres avant de voir cette langue de glace s’épaissir et l’identifier clairement comme un glacier. Du côté de Seward, c’est à l’Exit Glacier (c’est bien son nom) que nous avons rendu hommage, notamment en campant 2 nuits de suite face à lui. Faut dire qu’entre un camping fortement encombré à Seward et un joli coin tranquille en pleine nature 15 km plus loin, on n’a pas hésité longtemps…

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Difficile de prendre la mesure du Matanuska

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De loin, on peut presque croire au mirage

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L’Exit Glacier photographié depuis sa lisière – enfin celle de 1917 😉

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De plus près, on découvre ses belles crevasses bleues

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13 juillet 2013 par Valérie Doux

Sous le soleil de la Richardson Highway

Les guides l’affirment : la portion de la Richardson Highway qui relie Glennallen à Valdez est l’une des routes les plus spectaculaires d’Alaska… à condition qu’il fasse beau. Et là, ça n’était pas gagné, puisque c’est également l’une des régions de l’Etat les plus arrosées… et que la matinée avait été très nuageuse.

Confiants en notre bonne étoile, nous nous engageons résolument sur la route un début d’après-midi. Les gros nuages bas qui nous suivaient depuis le matin décident subitement de s’arrêter là, à Glennallen, nous laissant en quelques miles sous un grand ciel bleu. Et le spectacle commence. La forêt d’épinettes défile, avec, droit devant, les Chugach Mountains, pics sombres ourlés de glace, qui grossissent, grossissent, pour finir par supplanter les arbres. Nous sinuons alors entre les cimes imposantes. A 30 miles de Valdez, la route tourne d’un coup et nous dévoile le Worthington Glacier, masse de glace gigantesque qui descend jusqu’à la route, si proche qu’on a l’impression d’être sur le point de commencer son ascension. Vision magique.

Comme cela nous est arrivé parfois durant notre voyage, nous avons une certitude. C’est là qu’on veut dormir. Un parking, point de départ d’une marche jusqu’au glacier nous accueille pour la nuit. L’un de nos plus beaux panoramas de camping sauvage. Un autre camping-car arrivera un peu plus tard, et le chauffeur nous demandera à la fenêtre : « c’est permis de dormir ici ? » On ne sait pas mais, en tout cas, ça n’est pas écrit qu’on ne peut pas… Convaincu par tant de sagesse, il s’installe aussi pour la nuit.

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Nous laissons derrière nous les monts Wrangell, et les nuages commencent déjà à se dissiper.

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Première vue sur le glacier Worthington, derrière un champ d’épilobes.

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Une petite balade, pour presque le toucher.

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Et toute la nuit pour le voir changer de couleur au fil des heures…

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… et admirer le panorama depuis le camping-car.

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13 juillet 2013 par Cyril Dhénin

Wrangel Saint-Elias, l’imprenable

Imaginez un territoire de plus de 50 000 km2 (six fois la Corse) sur lequel on trouve 20 des plus hauts sommets des Etats-Unis et du Canada (dont 1 sommet de 6 000 mètres et 6 de plus de 5 000 mètres), des glaciers par centaines, des canyons, des fjords et… quelques dizaines d’êtres humains. Ce territoire, c’est le parc national Wrangel Saint-Elias. Un parc imprenable car 2 petites routes y entrent timidement – des voies trop incertaines pour qu’on y engage notre camping-car. En fait, la seule solution pour faire connaissance avec Wrangel Saint-Elias consiste à s’y faire déposer par un avion de bush (et le pilote qui va bien…) pour une rando de plusieurs jours, le temps de prendre l’échelle de ce géant. Un voyage à part entière qui demande une préparation matérielle rigoureuse (et une forme physique certaine). Alors, forcément, lorsqu’on longe ce gigantesque parc, lorsqu’on entrevoit ses sommets au loin, on se sent un peu frustré de ne pas pouvoir s’y enfoncer. Mais il est revigorant aussi d’imaginer un tel espace et sa faune (mouflons de Dall, caribous, grizzlis, ours noirs, loups, coyotes, renards, gloutons, lynx…) préservés et (presque) hors de portée…

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9 juillet 2013 par Cyril Dhénin

Festin de crabes à Haines

Haines, on connait et on aime. Donc, sur la route qui nous mène de Whitehorse à Anchorage (par où nous passerons avant de descendre dans le sud de l’Alaska), nous avons pris la « Haines Road », un petit détour de 500 km (aller-retour). Quelques heures de conduite pour rejoindre ce coin où vivent quelques centaines de personnes, entre montagnes et rivières, entre ours, aigles chauves (ils sont ici présents par centaines en novembre) et saumons. Bon, c’était pas vraiment le grand beau temps à Haines. C’était même du genre venteux, bouché et humide. Alors, au camping, notre hôte a organisé un « potluck » ou « repas-partage » comme on dit au Québec. En résumé, notre hôte a trouvé un pêcheur qui nous a ramené une vingtaine de crabes tandis que chaque campeur s’est occupé de préparer un plat. Et voilà comment on se retrouve à manger du crabe à 4 heures de l’après-midi et à raconter sa vie à un ex-militaire de la Caroline du Sud…

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Comptage des crabes au port. Attention aux doigts…

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Après le comptage, le décrassage

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Trop de vent pour rester dehors, le potluck s’improvise dans le garage

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Vue classique depuis Haines

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Vue… moins classique : un arc-en-ciel presque horizontal

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9 juillet 2013 par Cyril Dhénin

Pause à Whitehorse

Après nos 5 jours dans le parc Khutzeymateen, nous avons donc repris la route (cette fois pour de bon) pour rejoindre l’Alaska, tranquillement. En chemin, nous avons décidé d’une petite pause dans une ville que l’on aime bien, Whitehorse. L’occasion aussi de dîner avec Nicolas Dory qui s’est installé à Whitehorse il y a quelques années et qui photographie avec assiduité les paysages et la faune de la région. Si vous êtes de la prochaine édition de Montier-en-Der (Festival international de la photo animalière), sachez que Nicolas y présentera une expo sur le Yukon. En attendant, je vous encourage à jeter un coup d’oeil à son site. Grâce à lui, nous avons pu nous approcher d’un (grand) nid d’aigles chauves. Un très beau spectacle.

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Même de loin, le nid ne peut pas se manquer…

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Le foyer familial…

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L’eau est toujours aussi tumultueuse à la sortie du barrage de Whitehorse

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Et le Yukon est toujours aussi vert…

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29 juin 2013 par Cyril Dhénin

Khutzeymateen – au plus près des ours

Nous voilà donc de retour à Prince Rupert après cinq jours passés dans le sanctuaire de Khutzeymateen. Cinq jours enchanteurs durant lesquels nous avons vécu une expérience forte avec les ours. Une expérience que l’on doit à la relation que Dan entretient depuis 25 ans avec les grizzlis de Khutzeymateen. Pour comprendre, quelques mots tout d’abord sur le lieu. Comme expliqué précédemment, la vallée de Khutzeymateen est depuis 1994 un sanctuaire où résident entre 50 et 60 ours bruns. Au fond de cette vallée, un estuaire voit son niveau d’eau varier au fil des marées (toutes les 6 heures). Les marées hautes revitalisent toutes les 12 heures cet écosystème tandis que les marées basses découvrent les herbes grasses et les coquillages. Si quelques opérateurs ont le droit d’engager leur bateau dans la vallée, seuls deux guides, dont Dan, ont le droit d’explorer l’estuaire, et cela pour un nombre de jours donné. Tout cela pour vous expliquer pourquoi durant ces 5 jours nous étions seuls dans ce paradis.

Quant à Dan, cela fait 25 ans qu’il vient plusieurs semaines par an dans la vallée suivre pas à pas la vie des grizzlis de Khutzeymateen. Il les connait individuellement et… ils le connaissent. Durant notre séjour nous avons été chanceux car une mère et ses deux petits sont restés dans l’estuaire. « Mama est une mère adorable, explique Dan. Elle s’occupe très bien de ses deux petits mais comme ils approchent de leurs 3 ans elle ne devrait pas tarder à les abandonner pour rejoindre un mâle. Je la sens tiraillée entre ses devoirs de mère et l’appel de la nature. » Le deuxième jour, nous approchons donc de Mama et de ses 2 petits. Ils dévorent l’herbe tendre de l’estuaire. Dan éteint le moteur à essence du Zodiac, enclenche le moteur électrique silencieux et s’approche de l’un des petits positionné au bord de l’eau. Je me dis que l’on va s’arrêter mais non, Dan continue sa progression jusqu’à buter sur la terre…

L’ourson est à 3 mètres, et je suis aux premières loges à l’avant du Zodiac, tandis que la mère est à moins de 10 mètres. Une configuration idéale pour déclencher une charge. Je jette un coup d’oeil à Dan qui perçoit mon appréhension. « T’inquiète pas, je la connais, elle me fait confiance, je lui fais confiance, regarde… ». De fait, Mama ne semble aucunement inquiète et mâchouille l’herbe, jetant de temps à autre un coup d’oeil à son ourson qui pourrait presque s’adosser au Zodiac. Plus un bruit, tout le monde retient sa respiration. Il faut dire qu’une telle configuration est totalement exceptionnelle, dans 99% des cas elle aboutirait à une charge de la mère. Essayant tant bien que mal de maîtriser mon émotion, je mets l’oeil au viseur pour me rendre aussitôt compte que le téléobjectif du Nikon n’est plus d’une grande utilité… Je sors le Fuji et capture quelques images au 50 mm. La scène dure plusieurs minutes et s’achève seulement quand le second ourson vient rejoindre le premier. Immédiatement, Dan fait reculer le Zodiac. « Celui-là, c’est un intrépide, il est capable de monter dans le Zodiac ! ». Fin de la « séquence émotion », comme dirait Nicolas Hulot.

Cette scène illustre pleinement ce que nous avons vécu durant ces 5 jours. « Une relation intime avec les ours qui est le fruit de 25 ans de travail », résume Dan.

PS : plus de photos dans l’album Flickr dédié

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Traversée d’une rive à l’autre de l’estuaire. Mama, toujours vigilante, marche dans l’eau debout

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Portrait de famille. Mama et ses 2 petits

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Une jeune mâle qui, peu de temps après, refusera le combat avec un autre mâle du même gabarit en s’enfuyant

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Une belle gueule de grizzly, non ?

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Traversée de l’estuaire, tout en mâchouillant de l’herbe

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Clin d’oeil (bien modeste) au photographe animalier Vincent Munier

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Portrait de l’un des petits de Mama…

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… qui reste vigilante, non loin de là

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Et pour finir, le roi de Khutzeymateen. Près de 500 kilos et 28 ans, un âge exceptionnel pour un ours (la longévité oscille plutôt entre 20 et 25 ans). Comme en témoigne ses cicatrices, le King s’est beaucoup battu pour défendre son statut.

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