Au bout de la route qui traverse la péninsule de Kenai se trouve Homer et son fameux « spit ». Une langue de terre au milieu de la baie de Kachemak. Dès nos premières incursions en Alaska, on a eu le coup de foudre pour Homer. Difficile de bien expliquer toutes les raisons. On aime Homer tout d’abord pour sa position « stratégique » qui en fait un camp de base idéal aussi bien pour explorer en kayak la baie de Kachemak que pour rejoindre en hydravion le parc national de Katmai, un des meilleurs endroits pour observer les grands ours bruns. On aime Homer aussi (surtout ?) parce ce qu’on y trouve un condensé d’Alaska : un panorama qui conduit de la mer aux montagnes, des gueules d’Alaskans hors du temps (j’essayerai d’en attraper quelques-unes en photo) et un rapport particulier à l’espace… A Homer, certes, les espaces sont délimités (parkings, campings, magasins…), les règles rappelées de temps à autre, mais tout cela avec une approximation et une tolérance certaines. C’est peut-être l’une des raisons de la douceur de vivre à Homer. Sans surprise, on va y rester quelques jours…
Sur le front de mer, quelques boutiques sur pilotis
A l’horizon la baie de Kachemak
Notre camping, un bel exemple du caractère improvisé de l’organisation de l’espace à Homer…
L’un des résidents de la ville, du haut de son poste de vigie