En Alaska, on a la passion de la pêche, une passion qui, l’été venu, devient une vraie folie. Si les pêcheurs s’activent dès début mai, c’est entre mi-juin et mi-juillet que l’on sent un vent de folie souffler sur les rivières d’Alaska. Pour une raison simple : le king salmon, le plus gros des saumons, arrive. Comme les autres espèces de saumon (sockeye, coho, chum, pink), le king salmon, après quelques années en pleine mer, remonte les rivières pour venir y frayer et… mourir. Et ici, on est prêt à investir beaucoup, en temps et en argent, pour attraper au bout de sa ligne un de ces gros saumons. En moyenne, il faut une trentaine d’heure de pêcher pour réussir à tenir entre ces mains un king salmon. La patience s’impose donc, ce qui ne semble nullement décourager les centaines de pêcheurs – américains pour la plupart – qui se ruent sur les différents spots. Les saumons partis, la partie est loin d’être finie : il reste encore à participer à l’un des derbys en cours en accrochant le plus gros des flétans.
Bon, on le confesse sans souci, la pêche, c’est pas trop notre truc. Mais sur la route qui nous a menés à Valdez, à Seward, puis le long de la Russian River, on a pris plaisir à observer ces festivités.
A Seward, après la pêche, on bichonne les trophées pour la photo finale
A Valdez, après la découpe des filets, c’est l’heure du buffet pour les volatiles du port
Toujours à Valdez, après la frénésie de la journée, l’accalmie nocturne