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[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

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2013 – TDBDM

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6 janvier 2013 par Valérie Doux

Une tente ? Vraiment ?

Avant de partir, on s’est posé cent fois la question : est-ce qu’on embarque une tente ? Une tente, cela veut dire 2 kg minimum (et là, je ne compte même pas les sardines), auxquels il faut rajouter le poids des sacs de couchage et des tapis de sol (on aime bien un peu de confort, quand même).  Et une popote et un réchaud aussi (800 g au moins), parce qu’on a beau être des campeurs, on n’en a pas moins des besoins physiologiques comme tout le monde. Et je ne vous parle même pas du volume que tout cela occupe dans les sacs ! Bref, y avait de quoi se poser sérieusement la question. Et puis, on s’est dit que oui, la tente était indispensable. Pourquoi ? C’est justement le titre de cette note, et je vais tenter de répondre à la question :

– D’abord, parce qu’une tente, c’est la liberté absolue. Quand on veut décider chaque jour ce qu’on fera le lendemain, sans réserver, la tente permet d’avoir l’esprit libre. Pas de place dans une, deux, trois auberges ? Le camping municipal vous tend les bras. Ou un camping gratuit un peu plus loin (bon, faut se passer de la douche, mais une fois de temps en temps…), avec sans doute la plus belle vue de la région.

– Ensuite, parce qu’une tente permet de générer des dialogues d’une incroyable richesse au sein du couple : « Tiens, on va la mettre là, c’est plat. » « N’importe quoi, c’est pas plat. Rien que de regarder l’endroit, j’ai le sang qui me monte à la tête et les pieds tout froids. » Ou bien encore : « Il vient du lac, le vent, on va mettre les absides de ce côté. » « Il viendrait pas plutôt du petit bois, ton vent ? » Et je ne donne que ces deux exemples parmi tant d’autres… (note de Cyril : n’empêche que moi j’ai le sens de l’inclinaison…)

– Et puis, en Patagonie, la tente vous donne l’impression non pas de voyager, tout bêtement, mais de vivre une véritable aventure extrême. Exercice n° 1 de l’apprenti aventurier : monter la tente alors que le vent arrive par grosses bourrasques, d’un peu partout parce qu’il tourbillonne. On ne va pas se plaindre, parce qu’à deux c’est mieux quand même. On a vu des solitaires batailler ferme pour planter la leur. Exercice n° 2 : tendre des cordes tout autour pour que le double toit ne s’envole pas. Ajouter des pierres pour stabiliser le tout. Très grosses de préférence. Exercice n° 3 : se mettre à l’abri du vent et essayer de dormir alors que la toile à quelques centimètres de votre nez se tord dans tous les sens, que la structure tout entière est secouée et se soulève, que le vent siffle différentes notes selon l’angle de pénétration entre la tente et le double toit. Il paraît que sur certaines îles où le vent est terrible, il constitue une circonstance atténuante en cas de meurtre, parce que le vent rend fou. On a testé.

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5 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Rando Jour 2, Fitz Roy !

Pour la seconde rando, direction le Fitz Roy par le sentier qui part au nord de la ville. Au bout d’une bonne heure de marche, c’est déjà l’extase avec une vue spectaculaire sur le Fitz Roy (3 400 mètres) qui se détache sur un beau ciel bleu. « You are very lucky », nous a dit le gardien du camping. On le croit.

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C’est lui (en haut à gauche) qu’on vient voir…

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Première récompense après quelques heures de marche…

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Pas mal d’aviateurs (et d’alpinistes) français dans le coin…

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Encore un petit effort…

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Et le voilà…

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Avec, à ses pieds, son lac.

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5 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Rando Jour 1, l’heure du décrassage

Pour notre première rando, on avait choisi d’approcher le Cerro Torre, rando a priori un peu plus soft que celle qui mène au Fitz Roy. On a bien fait car ces 19 km parcourus en montagne nous ont rappelé qu’on manquait un peu de souffle… On est tout de même arrivé à temps pour voir le massif avant que les nuages ne s’en emparent.

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5 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Vers El Chalten

Bon, je sais, dans une note précédente j’ai dit que les routes en Patagonie donnaient souvent l’impression de traverser le néant. La route vers El Chalten contredit tout cela. D’autant que nous avons été chanceux sur les conditions météo. Résultat, une approche spectaculaire du Cerro Torre et du Fitz Roy, des pics que nous avons approchés lors de randonnées les deux jours suivants.

A El Chalten, après avoir essayé de trouver une chambre (ou du moins 2 lits) à prix décent, nous avons compris que:
1 – Le Lonely Planet a raison : ici, en janvier, il faut réserver. Sauf que nous… ben… on réserve rien. Et on n’a pas trop envie de changer ça pour rester libre d’improviser notre parcours.
2 – Pour une raison qui m’échappe encore, El Chalten est le repère des jeunes Israéliens qui viennent y fêter leur fin de service militaire (3 ans pour les gars, 2 pour les filles). Une bonne partie de la signalétique en ville est bilingue espagnol/hébreu. Bref, même dans une auberge, on n’est pas vraiment sûr de pouvoir dormir.
3 – Clairement destiné aux accros de la rando et du trek, le village pratique des tarifs dignes de Chamonix.

Bref, après 3 tentatives, le dos courbé par le poids des sacs, on a donc pris la direction du camping. Et, bonne surprise, on s’y est tout de suite senti très bien. L’accueil, l’ambiance, la vue… Adopté pour 3 nuits !

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1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Feliz año nuevo !

Cette note comme les quatre précédentes est publiée depuis le terminal des bus de El Calafate où nous attendons notre départ pour El Chalten, 200 km plus au nord. Un village de montagne situé tout près du mont Fitz Roy qui domine le parc national Los Glaciares. C’est beau, parait-il. On va vérifier ça. C’est donc entre montagnes et glaciers que nous vous souhaitons à tous mille et une bonnes choses pour l’année 2013.

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1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Los Glaciares depuis le pont

Depuis le pont d’un bateau bien sûr. Pour le 31 janvier décembre (heureusement qu’une SR relit les textes…) nous avons donc choisi d’être sur l’eau quelques heures pour découvrir le parc Los Glaciares (le parc des glaciers, quoi) qui ne se limite pas au Perito Moreno. D’autres glaciers méritent largement le détour et quelques heures de navigation.

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Univers bleu.

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Montagnes versus glaces.

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Coulée de glace.

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Au ras de la glace.

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Dernier salut au Perito Moreno avant de rentrer.

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1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

La vie en blanc et bleu au Perito Moreno

5 km de large, 30 km de long et 60 mètres de haut. Voilà pour les dimensions du glacier Perito Moreno. Bon, des glaciers on en a vu (au Spitzberg, au Groenland) mais celui-là faut avouer qu’il accroche l’oeil. Sans doute parce qu’on l’observe à environ 600 mètres (ce qui est très près). Sans doute aussi parce qu’avec un peu de lumière (et nous n’en avons pas manqué) il prend une teinte très bleutée. Et puis, c’est une exception ce glacier : là où ses congénères (pour la plupart) reculent, lui avance de près de 700 mètres par an. Bref, ils en sont fiers, les Argentins. Et on les comprend.

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Vu de loin…

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Entre les arbres…

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Entre les arbres (bis)

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Le monstre de glace dans toute sa splendeur

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Un panoramique pour finir (cliquez sur la photo pour la voir en plus grand sur Flickr)

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1 janvier 2013 par Valérie Doux

Spécialités gastronomiques

Ah, la viande argentine ! Le boeuf, l’agneau, et même le porc. Succulente, tendre, fondante, goûteuse, savoureuse… Quand on commence à en parler, l’oeil devient brillant, la salive envahit la bouche, et le discours se pare d’adjectifs tous plus flatteurs les uns que les autres.

Bon, d’accord, il y a la viande. Mais il ne faudrait pas oublier deux autres trésors de la gastronomie argentine.

  • Le dulce de leche d’abord. La confiture de lait, comme on l’appelle chez nous, est sur toutes les tables du petit déjeuner. Les enfants la préfère à une célèbre pâte chocolatée aux noisettes bien connue chez nous. On la trouve aussi dans des tartes, des gâteaux, des glaces, et même dans certaines sauces pour les pâtes (goûté et approuvé). Consécration, on a trouvé au supermarché des Danette, saveur dulce de leche! (Note de Cyril : en glace ça passe vraiment très très bien…)
  • La bière, ensuite. Une phrase qui figure dans tous les petits guides de conversation à l’intention des non-hispanophones se rendant en Argentine : « Una cerveza, por favor » (une bière s’il vous plaît). La bière se boit ici comme de l’eau. D’ailleurs, dans les restaurants, pour le prix de deux petites bouteilles d’agua con gas (de l’eau pétillante), on peut avoir un litre de bière. Car ici, la bière se propose au litre sur les menus. Comme le maté, cette boisson se partage. Et c’est tant mieux, car ce breuvage possède mille vertus, dont la première est sans conteste de délier les langues autour d’une table. Les liens se tissent, les histoires se racontent, et les heures passent alors que défilent les bouteilles. (Note de Cyril : mouais, faut tout de même qu’on réduise notre conso quotidienne, non ?)

Alors, un bife de carne (steak de boeuf), oui, mais accompagné d’une cerveza (bière) et suivi d’un flan con dulce de leche (flan à la confiture de lait).

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1 janvier 2013 par Cyril Dhénin

D’un point à un autre

24h00. C’est le temps qu’il nous a fallu en bus pour rejoindre El Calafate depuis Esquel. Faut dire qu’on n’est pas passé par le chemin le plus… direct. Il est possible de mettre cap au Sud en empruntant la route 40. Mais peu de bus le font. Et peu de voitures aussi. En cause, l’état de cette route, clairement réservée aux aventuriers-mécanos. Pour éclairer le propos, une citation du Lonely Planet concernant cette fameuse route :

… Prévoyez deux roues de secours. Vérifiez le bon état des phares, des suspensions, des pneus et des freins. Les graviers peuvent perforer les réservoirs à essence. Prenez des bidons d’essence, d’huile et d’eau, prévoyez de la nourriture, et faites le plein dès que vous croisez une pompe.

Forcément, dit comme ça… Bref, on a donc pris un bus qui, pour descendre au sud à El Calafate, passe par… l’est afin de rouler sur de l’asphalte. 24h00 donc. Hé bien, franchement, avec une bonne couchette, 5 ou 6 films pour passer le temps, quelques arrêts pour s’aérer, c’est jouable. Surtout, on se dit qu’on a vraiment bien fait de ne pas prendre le volant d’une bagnole louée sur une telle distance. Car la Patagonie, entre la côte Atlantique et les montagnes et glaciers de l’ouest, pour l’essentiel, c’est… un grand vide. De la pampa, encore de la pampa et toujours de la pampa délimitée par des clôtures (une pensée pour les pov’gars qui posent des kilomètres de ces trucs) et de temps à autre par le panneau indiquant l’entrée d’une estancia. Les chauffeurs de bus doivent forcément prendre des trucs pour ne pas s’endormir au volant. Impossible autrement. Promis, la prochaine fois je leur pose la question.

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28 décembre 2012 par Cyril Dhénin

Los Alerces, écrin méconnu

Dire que la plupart des guides consacrés à la Patagonie ignorent ce p’tit coin de nature. Un oubli regrettable. Ce parc tout proche de la frontière chilienne est à ranger dans la catégorie des splendeurs végétales. Après avoir loué une voiture pour un repérage d’une journée, nous sommes rapidement retournés chez le loueur le soir même pour réserver 2 journées de plus, histoire d’explorer le parc plus en profondeur et d’y camper 2 nuits.

Fallait vraiment être motivé par la beauté du parc parce que la voiture, elle, n’inspirait pas franchement confiance. La boîte de vitesse m’a donné 3 jours durant l’étrange impression de remuer une cuillère dans un pot de crème. Cela dit, avec un peu de chance et d’habitude, j’ai pu passer des vitesses (pas toujours celle que je voulais mais bon…). Le loueur avait été franc: « si vous la détruisez complètement, ça ne vous coûtera que 1 200 euros ». Sûr, ça peut difficilement être plus cher… Etonnamment, la voiture a résisté aux pistes du parc. D’autant que l’on s’est un peu égaré sur des pistes caillouteuses du coté de la frontière chilienne grâce à la (l’absence de) signalétique argentine. Bref, pour revenir à Los Alerces, c’est un peu comme si la Colombie-Britannique s’invitait en  Patagonie : des montagnes avec des sommets enneigés, des lacs aux eaux cristallines et des forêts peuplées d’arbres que l’on ne trouve pas en revanche au Canada (enfin, je ne crois pas). A l’instar de ces arbres couleur cannelle qui rendent fou le photographe.

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