• | SELECTIONS PHOTOS
  • | SERIES PHOTOS
  • | CONTACT
  • Home
  • Au fil des jours

[Zone à part] PhotoBlog

Le PhotoBlog de Cyril Dhénin. Des clichés au fil des jours. Et des voyages.

  • Matos Photo
  • Best Of

2013 – TDBDM

Archive

8 février 2013 par Valérie Doux

Première crevaison

Ce trou, je l’ai vu, bien sûr, aussi profond que large, pire qu’un nid de poule, un nid de condor. Comme Cyril a habilement déjoué jusque-là les pièges semés sur les routes de l’île de Chiloé, je ne lui dis rien. Il ne peut pas ne pas l’avoir vu. Eh ben, celui-là, il ne l’a pas vu, et on passe pile poil dessus ! Ou plutôt dedans. (Note de Cyril : je l’ai vu, ce trou, mais il était tellement grand que j’y ai pas cru. Je l’ai pris pour une ombre. Bref, c’est la faute au soleil). Aussitôt après, la roue avant droite se met à faire un drôle de bruit. On attend de sortir d’une succession de virages pour s’arrêter et constater les dégâts.

Déjà, l’enjoliveur a disparu. Et puis, l’acier de la jante est tout tordu à un endroit. Quant au pneu, il est… difforme. Bref, on n’est pas bien. (Note de Cyril : en même temps, ce pneu, dès le début, je l’ai pas senti. Disons que je l’ai achevé, hein ?). Cyril reste dans la voiture, warnings allumés, pendant que je remonte la route, histoire de voir si je peux retrouver l’enjoliveur. Une voiture me dépasse, ralentit pour savoir si tout va bien, et je lance au chauffeur un « No problemo ». Comment lui expliquer pour l’enjoliveur alors que je ne parle toujours pas espagnol ? Une minute plus tard, la même voiture revient vers moi, l’une des passagères agitant à la fenêtre notre enjoliveur. Ils m’embarquent et me ramènent à la voiture. Ah, la gentillesse chilienne !

Cyril a à peine le temps de sortir la roue de secours et les outils qu’une autre voiture s’arrête à notre hauteur. Un homme en sort, parle à toute vitesse et prend les choses en mains. Vu sa dextérité, le gars doit s’entraîner dans les stands de Formule 1… En trois minutes, il a démonté la roue. Quelques minutes encore, et la roue de secours est en place. Faut dire qu’il ne fait pas bon rester dehors à cet endroit. Il fait chaud d’abord, très chaud. Et puis, au bout de quelques minutes, une armée de bestioles volantes, sorte de gros bourdons à tête rouge, virevolte autour de Cyril et de notre bon samaritain. Qui nous conseille d’aller faire voir tout ça à Castro, la capitale de l’île. A peine a-t-on le temps de le remercier chaudement qu’il est reparti.

Problème : comment acheter un pneu et faire réparer l’ensemble (la jante est tordue) quand on ne parle pas la langue du coin ? Dans ce cas, l’expérience nous l’a montré, il faut essayer de faire les choses dans l’ordre… 1) Trouver un traducteur. 2) Appeler le loueur pour le prévenir. 3) Acheter un pneu (hors de question de rouler dans le coin sans roue de secours). 4) Faire réparer et vérifier tout cela… Pendant quelques minutes, on se dit que tout cela va nous prendre du temps, beaucoup de temps…

Puis, on se souvient qu’à l’office de tourisme de Castro, à 60 kilomètres, un petit gars fort sympathique parle la langue de Shakespeare (ils sont rares dans le coin). A petite vitesse, nous rejoignons donc Castro pour retrouver notre anglophone et lui expliquer notre problème. Cyril lui parle avec les mains, noires de graisse et de poussière, et c’est lui qui appelle le loueur, de son téléphone portable. Ouf, on n’aurait jamais pu se faire comprendre. C’est aussi à l’office de tourisme que nous récupérons l’adresse de Good Year (Note de Cyril : je ne dirai plus jamais de mal des offices de tourisme). On y arrive assez facilement. Cyril attrape un gars par le col de la chemise et mime nos exploits de la journée avant de sortir du coffre la roue hors d’usage. La vue de cette roue, et surtout de la jante défoncée, devient l’attraction de l’après-midi. Plusieurs têtes viennent se pencher dessus et Cyril doit expliquer plusieurs fois où il a réussi un tel exploit.

Le nouveau pneu dans le coffre, on nous lance un « mecanico ? » Ben oui, en effet, maintenant, il nous faudrait un garagiste. Sans plus d’explications, un gars de Good Year monte dans une camionette et nous invite à le suivre. On se retrouve avec lui dans un vaste atelier où notre cas est pris en main de suite et… gratuitement. Cyril regarde sa montre et me murmure « eh bé, problème réglé en 2h00, pas mal ». En effet, pas mal et grâce, reconnaissons-le, à une belle succession de coups de main…

(Note finale de Cyril : j’aimerais porter à l’attention des lecteurs qu’en 5 jours de conduite je n’ai écrasé aucun chien bien qu’ils pullulent ici sur les routes et ne suis entré en collision avec aucun autre véhicule alors que la gestion des priorités dans ce pays m’échappe encore. Bon, d’accord, j’ai pas vu ce trou béant dans la chaussée… D’accord… Au fait, cette note est intitulée « Première crevaison » parce que je suis d’un naturel optimiste ;-))

_DSF1299
Même réparée, elle n’inspire pas encore vraiment confiance, non ?

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

8 février 2013 par Valérie Doux

Coquillages géants

L’île de Chiloé, c’est le rêve éveillé pour les amoureux de coquillages. Les huîtres, comme les moules, y sont géantes, à tel point qu’on se demande si elles n’ont pas subi des mutations génétiques. C’aurait été dommage de ne pas y goûter, non ?

_DSF1249
Un midi, on voulait manger sur le pouce (et sur le port), et on découvre un petit vendeur d’huîtres qui vous agite ça sous le nez.

_DSF1252
On ne peut résister, on lui dit OK, et il ouvre d’une main experte « la bête ».

_DSF1256
Il fait glisser ensuite l’huître délicatement dans un bol où elle trouve à peine sa place. Un collègue l’assaisonne d’un filet de jus de citron, d’origan et d’oignon émincé, et le tour est joué. Délicieux. Une huître, un repas, rien de plus simple !

_DSF1315
Quant aux moules, ben, comment dire, on n’en mangerait pas trois douzaines. De toute façon, elles ne tiendraient pas dans l’assiette. Cuites à la vapeur, elles expriment tous leurs arômes. Même pas besoin de frites !

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

8 février 2013 par Cyril Dhénin

Quelques jours sur Chiloé

Comme prévu, nous avons profité du grand beau temps annoncé (et confirmé sur place) pour nous rendre sur Chiloé, la deuxième grande île du Chili, en mode voiture (louée) et camping. Récit en images.

_DSF1195
Embarquement à bord du traversier que l’on aime remplir ici jusqu’au dernier mètre…

_DSF1200
Ciel bleu, palmiers et le pacifique comme horizon. Not bad.

_DSF1221
Castro, ville principale de l’île, est connue pour ses maisons sur pilotis…

_DSF1210
…Et ses églises. Vu de l’extérieur, ca ressemble au château de la princesse au bois dormant mais… plusieurs de ces églises sont tout de même classées au patrimoine de l’humanité car…

_DSF1217
… elles sont faites de bois et, pour les plus authentiques d’entre elles, sans un clou. Ce sont de gros puzzles, quoi. Bien eu envie d’enlever une pièce pour voir le résultat…

_DSF1231
Dans le parc national de Chiloé, on retrouve des arbres couleur cannelle…

_DSF1230
… et des fleurs en forme en forme de loupiottes asiatiques.

_DSF1234
Puis, après avoir traversé la forêt, on prend le chemin de la plage…

_DSF1237
… et le Pacifique apparaît.

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

2 février 2013 par Cyril Dhénin

Dans un (gros et long) nuage

Bon, on nous avait prévenu que les montagnes chiliennes avaient tendance à transformer la côte en réservoir à nuages. On a pu le vérifier durant les 3 jours de traversées de Puerto Natales à Puerto Montt. En entrant dans les fjords, le soleil s’est rapidement éclipsé pour céder la place à un ciel couvert, à des brouillards persistants, à de fines pluies. Les paysages sont  devenus très… monochromes. Heureusement, les discussions avec plusieurs compagnons, voyageurs au long cours, certains n’ayant d’ailleurs pas pris la peine d’acheter un billet de retour pour la France, ont permis de bien occuper les journées. Et puis, le soleil – et le ciel tout simplement – est réapparu.

Les prévisions météo étant a priori (restons prudents…) bonnes pour les jours à venir, nous allons récupérer demain une voiture pour explorer l’île de Chiloé, la deuxième plus grande du Chili après la Terre de feu et y camper quelques jours.

PS de Valérie, dédié à un certain Jean-Marc : sur le bateau, on n’a pas fait que discuter, on a aussi joué aux cartes, à l’ascenseur plus précisément, mieux connu sous certaines latitudes sous le nom de Tupilak.

_DSF1177
Un arc-en-ciel… mais aussi un ciel couvert qui annonce la suite…

_DSF1179
Bon, nous au moins, contrairement aux vaches, nous étions à l’abri

_DSF1184
Arrivée à Puerto Montt. Quelqu’un a rallumé la lumière ? Merci !

_DSF1187
Balade au marché aux poissons de Puerto Montt. Festin de saumons en perspective…

_DSF1193
… Ou bien de moules. Ou bien… les deux !

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

28 janvier 2013 par Cyril Dhénin

« Last Minute Deal », once again

A Paris déjà, on avait bien dans l’idée de prendre ce bateau. Et puis de nombreux voyageurs nous ont confirmé que cette remontée des fjords chiliens de Puerto Natales à Puerto Montt en bateau (3 à 4 jours) est magnifique mais… un peu chère. On nous avait aussi indiqué que dans le sens sud-nord le bateau est rarement plein. Ca sentait bon le plan « Last Minute ». On a donc attendu que les prix baissent en jetant des p’tits coups d’oeil sur le Web et on est allé l’air candide au guichet d’une agence pour réserver 2 billets.
– Bonjour madame, 2 billets pour Puerto Montt en cabine partagée avec hublot, s’il vous plait, départ du 29 janvier.
– Ce sera 520 dollars par personne.
– Ah… Nous on pensait plutôt payer genre 350 dollars comme c’est proposé sur le site web de la compagnie du bateau depuis 1 heure maintenant en mode « Last Minute »…
– Vous êtes sûrs, je ne vois pas ce prix ? (le visage n’est pas très aimable, là).
– Totalement sûr, oui (moi, je souris toujours).
– Attendez, je dois vérifier…
Une opération qui va lui prendre 10 bonnes minutes, Valérie la soupçonnant de s’être occupée d’un autre dossier entretemps, histoire de marquer le coup… Puis, enfin :
– Bon… Il ne reste que 2 cabines libres…
– Et le prix…
– Le prix, j’ai vérifié… Ca vous coûtera en effet… 350 dollars par personne… Alors ?
– Ben, alors on va prendre 2 tickets !

Et voilà, 340 dollars économisés. Morale de l’histoire, sauf si l’on souhaite être sûr à 100% de partir à une date donnée, dans le coin, inutile de se presser pour réserver…

_DSF1160
Sur le port de Puerto Natales, en attendant notre bateau pour Puerto Montt…

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

28 janvier 2013 par Valérie Doux

« Ushuaia, fin del mundo »

« Ushuaia, fin del mundo ». Voilà ce qui est proclamé un peu partout dans Ushuaia : dès l’entrée de la ville, au bord du canal de Beagle sur un énorme panneau (tout le monde se prend en photo devant), sur des dizaines enseignes (hostel Fin del mundo, la casa Fin del mundo…), sur des tee-shirts… En français, « fin del mundo » se traduit de deux façons : la fin du monde, mais aussi le bout du monde. Pour la fin du monde, n’en parlons plus, c’était le 21 décembre dernier, et si elle avait eu lieu vous ne seriez plus là pour lire ce post. Ushuaia est donc la bout du monde. Quand nous préparions notre voyage, nous imaginions d’ailleurs la ville ainsi. Un bout du monde battu par les vents, où seuls les solitaires et les âmes en quête d’absolu s’y retrouveraient.

Géographiquement, presque rien à redire à cette affirmation… si ce n’est qu’à 80 km plus au sud, côté chilien du canal de Beagle, se trouve le village de Puerto Williams, un peu plus de 2000 habitants. Bon, d’accord, le nom est moins exotique qu’Ushuaia, il aurait fait un moins bon titre d’émission ou un nom moins percutant pour un gel douche, mais c’est une réalité, Ushuaia n’est pas la ville la plus au sud du continent sud-américain.

Et puis, Ushuaia n’a plus vraiment les allures d’un bout du monde. Une rue principale bordée d’enseignes internationales (Columbia, Timberland, The North Face…), des magasins de souvenir à ne pas avoir assez de doigts pour les compter, des restaurants qui affichent des « menus touristiques », des autobus d’excursion qui inondent par vagues successives le parking central sur le front de mer, des bateaux monstrueux qui lâchent leur cargaison de touristes avides de se dégourdir les jambes pour quelques heures dans la ville avant de reprendre la mer… Le jour où elle s’est proclamée bout du monde et en a fait un argument marketing, Ushuaia a perdu son âme.

Heureusement, les bouts du monde existent, mais ils ne sont pas forcément là où on les attend. Avec Cyril, on en découvre parfois au fil de nos voyages. Récemment, sur la côte argentine, au bout d’une piste rocailleuse, nous avons dormi à Camarones, joli petit village paisible de Patagonie épargné par le tourisme de masse. Les bus d’excursion n’y viennent pas, s’arrêtant plus au nord près d’une colonie de manchots de Magellan. Au premier coup, le village semble comme abandonné. Mais en s’y attardant un peu, on découvre sa vie, son rythme, ses habitants bienveillants… Camarones n’est sans doute pas un village très prospère, mais on y respire assurément une atmosphère de bout du monde.

PS de Cyril : Bon, si je comprends bien tu fais une note sur Ushuaia une semaine après que l’on en soit partis. Et la chronologie de ce blog, t’en fais quoi hein !? Et la ligne éditoriale alors !?

PS de Valérie : ah bon, y a une ligne éditoriale ? Faut qu’on en parle. Et puis, moi je réfléchis avant d’écrire, môssieur !

_DSF0179
Camarones, notre « bout du monde en Argentine »

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

28 janvier 2013 par Valérie Doux

Un drôle d’animal : le photographe

Je ne voudrais pas faire ma grande gueule, mais y a quand même un moment que j’ai envie de parler d’une catégorie de voyageurs, les photographes, plus spécialement de ceux équipés de reflex aux téléobjectifs qui ressemblent à des bazookas.

Il y a quelques jours, pour nous faire une idée de l’étendue et des beautés du parc Torres del Paine et savoir dans quel coin nous allions randonner, nous avons fait une balade d’une journée avec un gars en camionnette et quelques autres gugusses. Sur les chapeaux de roues, il nous a donné un joli aperçu des lacs, glaciers, monts et montagnes… A midi, près d’un lac, chacun sort son casse-croute, et apparaissent aussitôt des caracaras, sorte d’aigles au bec rouge. Bien sûr, on nous a recommandé de ne pas les nourrir, et notre petit groupe les observent en silence, presque religieusement. Débarquent soudain quatre Américains armés jusqu’aux dents d’appareils photo aux téléobjectifs monstrueux. Ils se jettent ventre à terre dans l’herbe, ignorant complètement les personnes qui regardent juste avec leurs yeux, et qui se retrouvent derrière eux du coup, tentent des approches en rampant ; les oiseaux reculant ils leur jettent des miettes. Et le cirque dure ainsi des plombes.

Alors qu’ils se relèvent, ravis de leurs prises en rafales, je murmure assez fort pour qu’ils puissent entendre : « C’est cool de prendre des aigles à terre en train de picorer des miettes. Vraiment into the wild ! » Je ne sais ce qu’ils en retiendront, et même s’ils ont entendu ou compris, mais ça soulage.

_1240437
Le Caracara… sans les photographes 😉

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

28 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Rando dans Torres del Paine

Deux heures de bus depuis Puerto Natales, une petite navette, et on rejoint le camping Las Torres. Et là, on est… bien. D’autant que, comme au Fitz Roy, la météo est avec nous. Si vous ouvrez un bouquin sur ce parc, vous verrez que le grand trek du coin s’appelle le « W », parce que les points qu’il relie sur la carte forment un « W ». Rejoindre ces points demande 5 jours de marche. Nous, on a préféré faire juste un « bras » du « W » (je sais, c’est… p’tit bras) mais en prenant soin d’en choisir un beau, un très beau. Environ 9 heures de marche avec, au bout, le  mirador » (point de vue) Torres del Paine.

_DSF1118
Au premier plan, à l’ombre notre tente, à l’arrière plan, les Torres, 3 tours granitiques

_DSF1120
Le lendemain matin, 6h30, ça donne ça.

_DSF1124
Après 4 heures d’ascension, on s’approche

_DSF1128
Et voilà les 3 tours

_DSF1145
La plus grande culmine à 2850 mètres

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

28 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Vers Torres del Paine

Nous sommes donc arrivés au Chili. Deux nuits à Punta Arenas, puis deux autres à Puerto Natales avant de partir camper dans le parc Torres del Paine.

Bon, de l’Argentine au Chili, quelles différences ?
– Contrairement à l’Argentine, au Chili les piétons ont une existence reconnue. C’est bien, c’est reposant…
– Contrairement à l’Argentine, au Chili la carte Visa a une existence reconnue, ce qui évite de se balader avec des liasses de billets au fond des poches. En même temps, on commençait à s’y faire au chaos monétaire argentin. M’enfin, la Visa, c’est pratique…
– Comme en Argentine, au Chili des chiens, souvent en bandes, errent en ville. Sont pas bien méchants, mais leur nombre reste impressionnant.
– Comme en Argentine, au Chili on cause espagnol mais, disent les bouquins, à un débit beaucoup plus élevé. Pour nous aucun souci, on ne comprend toujours rien. Ce fut le cas notamment avec notre logeuse de Punta Arenas qui n’a pas arrêté de nous causer de notre arrivée à notre départ. Un déluge verbal rythmé par nos « Si, si… » courtois.

Concernant les villes, que vous dire… Punta Arenas est un entre-deux. La ville aurait pu être un grand port si le canal de Panama n’existait pas. C’est en tout cas ce que nous a dit un Panaméen que ça faisait bien marrer. La ville aurait pu être le point de départ des expés vers l’Antarctique si Ushuaia n’avait pas fait une OPA sur le sujet. Et, enfin, la ville est trop éloignée de Torres del Paine pour faire office de camp de base. Bref, Punta Arenas ce n’est pas vraiment un port, pas vraiment une ville industrielle, pas vraiment une ville montagnarde ou touristique… Il ne lui reste, semble-t-il, que son histoire (fortement influencée notamment par une vague d’immigration croate).

Puerto Natales, c’est différent. Pas de raison de s’y attarder non plus sauf pour préparer son séjour dans Torres del Paine. On y trouve un nombre incroyable de logements et de restos, et il y règne une bonne petite ambiance de village de montagne. On y est donc resté le temps de prendre quelques répères avant d’aller camper dans le parc.

_DSF1064
Entrée dans le parc Torres del Paine

_DSF1081
De l’eau couleur glacier

_DSF1088
Pfffiou… Joli nid

_DSF1103
Des icebergs en provenant de Grey glacier

_DSF1109
El condor pasa (désolé je n’avais ni le bon boîtier ni le bon objectif)

Publié dans 2013 - Patagonie ·

Archive

20 janvier 2013 par Cyril Dhénin

Cap sur le Chili

Après quelques jours de pause à Ushuaia, histoire de nous remettre de nos émotions antarctiques, nous mettrons lundi le cap sur le Chili, avec un premier stop à Punta Arenas avant de poursuivre vers Puerto Natales. Cap au nord donc (difficile d’aller plus au sud sans retourner en Antarctique ;-)) à l’instar de ces orques croisés sur le chemin du retour dans le passage de Drake. On se recause dans quelques jours. D’ici là, profitez de la neige 😉

_1140377

_1140379

Publié dans 2013 - Antarctique, 2013 - Patagonie ·
← Notes précédentes
Notes plus récentes →

Suivre depuis les réseaux


Google+

Flashbacks

  • 2013 – Etats-Unis-Canada
  • 2013 – Nouvelle-Zélande
  • 2013 – Antarctique
  • 2013 – Patagonie

Un p’tit mot clé ?

Derniers articles

  • Direction Photos.ZoneaPart.com
  • ebook : de l’Arctique à l’Antarctique
  • De Seattle à Seattle : une « boucle » de 26710 kilomètres
  • Oregon, une côte envoûtante (1)
  • Oregon, une côte pour les surfeurs (2)
  • Oregon, une côte très… vivante (3)
  • Oregon, une côte tourmentée (4)
  • A l’ombre des redwoods
  • Pause à San Francisco
  • En remontant vers San Francisco

Au fil des mois

  • janvier 2015 (1)
  • mai 2014 (1)
  • novembre 2013 (8)
  • octobre 2013 (12)
  • septembre 2013 (11)
  • août 2013 (10)
  • juillet 2013 (8)
  • juin 2013 (18)
  • mai 2013 (12)
  • avril 2013 (14)
  • mars 2013 (24)
  • février 2013 (17)
  • janvier 2013 (25)
  • décembre 2012 (11)

[Zone à Part] in the Cloud

  • Flickr – Pour publier et partager facilement les photos prises au fil de l’eau

[Zone à Part] Inside

  • PhotoCollections – Les galeries photos issues des voyages
  • PhotoSeries – Des petites séries de photos réunies sur des critères géographiques ou visuels

[Zone à Part] est habillé par :

Graph Paper Press photo and video themes for WordPress

All content © 2020 by [Zone à part] PhotoBlog. WordPress Themes by Graph Paper Press