Le bord de mer de la côte Ouest nous a enchantés, l’arrière-pays (le bush) nous a émerveillés. Faut dire qu’on l’a mérité. Il a d’abord fallu serpenter à travers les montagnes pour rejoindre Karamea (le bout de la route), puis suivre une piste de 14 km. Une piste normalement interdite aux campervans. Mais une beatnik néozélandaise du centre d’info local nous a dit : « avec votre fourgon, pas trop large, ça devrait passer ». A un moment, je dois avouer, je l’ai maudite, surtout quand il fallu zigzaguer entre les crevasses tout en jouant du levier de vitesse pour éviter de caler en pleine ascension… Mais, arrivé à destination, je l’ai pardonnée rapidement. Des forêts denses et humides, des rivières couleur ocre (elles prennent la couleur du tannin des arbres), des arches gigantesques…
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2 avril 2013 par Cyril DhéninCôte Ouest, côté mer
C’est rien de dire que la côte Ouest nous a emballés. Avec son bord de mer (la mer de Tasman) rocailleux, ses rouleaux (qui font le bonheur des surfeurs), ses couleurs « pastellisées » par la brume.
Cette photo est prise à « Pancake rocks », une des curiosités géologiques locales
Des chanceux – ou tout simplement bien inspirés – ont élu domicile le long de cette côte.
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2 avril 2013 par Valérie DouxBob, votre guide pour une « safe visit »
Vous ne le connaissez pas mais, près de moi, sur la photo, c’est Bob, ou Matthew, ou Gary. Vous pouvez l’appeler comme vous voulez. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il travaille au DOC, le Department of conservation, et qu’il est en 2D, grandeur nature. On l’a rencontré à Fox Glacier et, ô surprise, on l’a aussi croisé le lendemain à Franz Josef Glacier. Le sourire résolue, mais une main fermement levée. Que signifie ce geste ? Qu’il ne faut pas aller plus loin. Faut dire, plus loin, il n’y avait rien, ou plutôt le vide, et franchement ça ne nous disait rien de passer le parapet. Tout cela pour vous dire qu’en Nouvelle-Zélande on se trouve souvent confrontés à une signalétique pour la sécurité un peu too much et des conseils de prévention un peu lourdingues. Comme ces instructions pour une balade de 15 minutes aller-retour qui vous suggèrent de vous équiper genre stage commando, avec eau, nourriture, trousse de secours et vêtement pour tous les temps. Ou ce panneau souvent rencontré sur les routes et qui prévient qu’il n’y a pas de marquage au sol pendant… une dizaine de mètres. Ouf, heureusement qu’on était prévenus !
Avec mon nouvel ami Bob, j’apprends les règles de sécurité 😉
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2 avril 2013 par Valérie DouxPourtant, que la montagne est belle
Entre les fjords du sud-ouest de la Nouvelle-Zélande et la côte Ouest se nichent la région des glaciers. Fox Glacier et Franz Josef Glacier, qu’on peut approcher d’assez près. Le ciel n’était pas complètement avec nous, et c’est sous la grisaille que nous avons fait connaissance. Ce qui ne rend pas moins impressionnant ces masses de glaces, même su notre coeur bat toujours la chamade pour le Perito Moreno argentin.
Le glacier Fox qui, après une longue période de retrait, avance à nouveau
Le glacier Franz Josef, saisi le temps d’un bref rayon de soleil
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2 avril 2013 par Cyril DhéninLe Mont Cook depuis le lac Matheson
Le Mont Cook, vous vous en souvenez, on l’a déjà croisé quand on était à l’Est. On le redécouvre donc ici, à l’Ouest. La tradition veut qu’on le prenne en photo depuis le lac Matheson qui peut être un beau miroir. Pas faux. Perso, je préfère voir les montagnes tomber dans les vallées, vertes ou rousses.
La photo traditionnelle donc – le Mont Cook est le sommet enneigé de droite
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29 mars 2013 par Cyril DhéninPremières images de la côte Ouest
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29 mars 2013 par Cyril DhéninDu Fjordland au Westland
Nous avons donc quitté Manapouri et Te Anau qui, plusieurs jours durant, nous ont ouvert les portes du Fjordland. Direction Queenstone, ville des sports extrêmes depuis que le « bungie » (saut à l’élastique) y a été inventé. Incroyable le nombre d’agences qui y vantent sans économies de superlatifs leur bungie, leur skydiving (saut en chute libre), leur jetboard (se faire peur en zigzaguant à toute vitesse sur une rivière) et autres moteurs à adrénaline. Bref, on est resté une heure, le temps de récupérer quelques cartes, et on a filé vers Glenorchy qui mène à « Paradise Valley ». De fait, les paysages pourraient être ceux du Paradis. Ensuite, petite étape le long du lac Wanaka et cap sur le Westland via la Haast Highway. Une des belles routes du pays où alternent « rain forests » et montagnes. On y a passé la nuit, face au mont Hooker qui, juste avant le coucher du soleil a eu la courtoisie de se défaire de ses nuages. Arrivés à Hasst, crochet vers Jackson Bay, petit bout du monde comme on les aime…
Paradise Valley la bien nommée
Le Mont Hooker, vu depuis la Haast Highway
Dans les « rain forests » on devient vite un Hobbit
Notre cabane au bout du monde (Jackson Bay), à moins que…
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23 mars 2013 par Cyril Dhénin3 jours dans Doubtful Sound
Bon, Milford Sound, c’est beau, mais aussi très quadrillé d’un point de vue touristique. En causant avec les guides, on a bien vu que leurs yeux scintillaient lorsqu’ils évoquaient l’autre fjord, Doubtful Sound. Plus difficile d’accès, moins fréquenté, donc plus préservé. L’oeil rivé sur les prévisions météo, nous avons attendu la bonne fenêtre, celle qui nous permettrait un p’tit séjour de 3 jours dans ce fjord, histoire de saisir son ambiance, son échelle. C’est Tara qui nous a emmenés, nous deux ainsi que deux Américains, pères et fils, avocats à Chicago. Tara, c’est une Kiwi authentique du genre sauvageonne 😉 Pour preuve : elle marche pieds nus la plupart du temps sur les rochers comme sur les arbres, a fait le tour de l’île du Sud en kayak 5 mois durant, n’a pas de domicile fixe mais possède… 4 kayaks. Ses conseils ont été précieux…
Certes, ce n’était pas notre premier trip en kayak, mais nous avons eu quelques difficultés pour affronter des vents de face de 25 noeuds (environ 45 km/h) comme pour utiliser au mieux la voile afin de profiter de vents arrière et gagner du temps. Au final, on a réussi à boucler le parcours dans le timing prévu, un trajet entre des montagnes qui s’entrecroisent sans jamais laisser de place à une vallée, des forêts verticales colorées, des cascades… Enfin, cette note ne serait pas complète si nous n’évoquions pas les « sandflies », de petites mouches dont les piqûres se mettent à gratouiller plusieurs jours après, démangeaisons produites par l’anticoagulant que ces bestioles nous injectent… On ramène donc une jolie collection de petits points rouges sur les bras, les chevilles, la nuque… Le prix à payer pour découvrir ce fjord. Selon la mythologie maori, c’est la soeur d’un demi-dieu, jalouse de sa trop belle création (la région du Fiordland), qui aurait lâché ces sandflies pour rendre le lieu invivable. La garce…
Ambiance lors d’un après-midi ensoleillé
Navigation entre parois rocheuses, forêts verticales et cascades
Des forêts verticales vertes mais aussi jaunes et ocre
Tara, notre guide, en pleine extase devant une cascade
Bon, on n’a pas trop mauvaise mine après 3 jours sur l’eau, hein ?
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23 mars 2013 par Valérie DouxAvec le temps…
Lorsqu’on voyage en Nouvelle-Zélande, le temps est une donnée primordiale. Le temps qu’il fait, et le temps qui passe. Heureusement pour nous, du temps, nous en avons pour attendre que le temps s’améliore. Et du temps, il en faut, surtout dans le Fiordland, la région des fjords, située au sud-ouest du pays, où il tombe entre 7 et 8 mètres d’eau par an. Nous y sommes arrivés il y a dix jours environ, et depuis nous jonglons entre pluie, ciels menaçants et soleil pour découvrir des lieux encore préservés.
la principale « attraction » ici, c’est Milford Sound, un fjord majestueux facilement abordable, puisqu’une route y conduit. La route en elle-même est un voyage. Vallées immenses couvertes de tussocks jaunes, monts sombres, forêts humides aux arbres natifs plus que centenaires. Et les oiseaux, si nombreux, au chant sophistiqué.
Quand on arrive au bout de la route, deux options : prendre un bateau pour une journée de navigation, ou glisser sur l’eau en kayak. Ceux qui nous connaissent un peu auront deviné quel choix nous avons fait…
Sur la route de Milford Sound, on roule d’abord dans des vallées aux tons ocre…
Puis apparaissent au loin les montagnes qui sculptent toute la côte du Fiordland
On s’enfonce dans des forêts humides, entre arbres, fougères et mousses.
Réponse : nous avons bien sûr choisi de découvrir Milford Sound en kayak
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16 mars 2013 par Cyril DhéninEntre Riverton et Manapouri
La Southern Scenic Route n’est pas sur les itinéraires touristiques habituels mais elle mérite le détour, nous informe le bien utile Guide des Frogs. On confirme, et cela même par mauvais temps puisque le soleil nous a quitté a priori pour 3 ou 4 jours. On a même eu droit à quelques monochromies intéressantes – « de fin du monde », dit Valérie…
Quand le mauvais temps se conjugue avec un coucher de soleil cela donne d’étranges virages de couleur
Rien de mieux que la pluie pour saturer les couleurs
Ca, c’était du côté de chez Mark (voir note précédente)