Il est des lieux qui rendent fou le photographe. Antelope Canyon est de ceux-là. Un canyon profond, des parois sculptées par l’érosion, lissées par les flash-floods, ces afflux d’eau violents et soudains qui remplissent le canyon sur plusieurs mètres de hauteur (autant dire que les guides ont les yeux rivés sur la météo…). Et puis, il y a cette lumière qui pénètre dans les brèches étroites du canyon pour saturer des couleurs, dessiner des formes, donner vie à la texture des parois. Le lieu est un vrai défi technique, le photographe comme son appareil sont poussés dans leurs retranchements. Dans les rangs, les conseils fusent : « Monte les ISO ! », « Règle ta balance des blancs en manuel ! », « Laisse tomber la mesure matricielle, joue-la au spotmètre ! ». Ceux qui sont venus juste avec leurs yeux observent ces échanges un peu éberlués. Bref c’est… drôle. Mais avant tout, c’est un spectacle de toute beauté.

PS : plus de photos dans l’album Flickr dédié

Bon, celle-là résume assez bien les jeux de lumière du canyon

Pas très loin de l’entrée de « Upper Antelope Canyon »

Evidemment, à forcer de regarder en l’air, on ressort avec un torticolis

Et soudain, un ours apparaît (si, si, regardez bien…)

Pas simple « d’attraper » ces nuances de jaune, de bleu…

L’entrée, c’est par là – balade déconseillée aux claustros…

Ensuite, faut continuer de se faufiler…

Puis, descendre quelques échelles…

Tout cela pour jouer à cache-cache