A Ohau Point au nord de Kaikoura, sur les rochers en bord de mer, se trouve une crèche pour les otaries à fourrure. L’automne venu, les mamans se reposent sur les rochers pendant que les petits de quelques mois seulement, avec l’insouciance de leur jeune âge, jouent à se chamailler et s’adonnent aux plaisirs de la baignade. Dans les bassins laissés sur les rochers creux par la marée descendante pour les plus timides, ou dans les bouillons de l’eau qui s’engouffre entre les blocs avec le flux et le reflux pour les plus téméraires. Fuselés comme des torpilles, les petits virevoltent en poussant des cris. On les regarderait des heures.

Mais en fait, il suffit de se retourner pour découvrir des scènes encore plus extraordinaires. Une rivière tombe dans la mer à Ohau Point. En la suivant par un chemin qui grimpe un peu, on est stupéfait. De jeunes otaries remontent le courant à nos côtés. En s’aidant de leurs nageoires, elles se hissent de pierre en pierre, glissent parfois, et recommencent courageusement. Au terme de leur ascension sportive, une piscine au pied d’une cascade les attend, où elles s’ébattent bruyammant. Pour attendre le retour de leur mère, partie plusieurs jours en mer pour s’alimenter, les petits s’offrent tout simplement une cure de balnéothérapie.

Une fois n’est pas coutume, avant les photos, une courte (1’30) vidéo. Précision : la définition est modeste, connexion internet oblige, donc inutile de la passer en « plein écran »

Repos bien mérité sur un rocher après la remontée de la rivière

Côté rivière, piscine de balnéo pour les plus petits

Côté mer, piscine à remous pour les plus grands