Il est temps de vous présenter nos deux nouveaux amis. Tout d’abord, Ken, notre fourgon, notre maison roulante pour les 10 semaines à venir. Il marche au Diesel (je sais, c’est pas très écolo), mesure 3 mètres de haut et 6 de long, est aménagé sur un chassis Ford et contient un lit, un coin cuisine et une douche. Le nécessaire pour être autonome surtout dans un pays qui regorge de stations où se réapprovisionner en eau, gaz, etc. Les camping-cars sont clairement les bienvenus en Nouvelle-Zélande.

Rien à redire donc sur le véhicule. Reste toutefois un problème à gérer : la conduite à gauche. M’a bien fallu 500 km pour que mon cerveau se reconfigure et cesse de vouloir ramener irrésistiblement Ken sur la file de droite. Bon, faut ajouter que les Kiwis (les néo-zélandais, quoi) conduisent plutôt cool et sont du genre conciliants sur la route, ça aide.

Ken n’est pas notre seul nouveau compagnon puisque nous avons aussi embarqué avec nous Barbie, une audio-guide. Barbie tient dans un boîtier qui nous géolocalise : en fonction de l’endroit où nous sommes, Barbie, par l’intermédiaire du poste radio (elle émet sur ondes courtes) nous délivre quantités d »informations sur l’histoire du coin, les lieux à ne pas manquer, où manger, etc. Le loueur du camping-car qui nous a aussi refilé Barbie nous a prévenu : « Elle parle beaucoup. Je vous déconseille de la mettre en marche avant le café… ». De fait, Barbie cause beaucoup, parfois ça nous amuse, parfois ça nous gave alors on la débranche pour se laisser bercer, de virage en virage, par le seul ronronnement du moteur de Ken.

Ken (comme KEA, nom de notre loueur), notre maison roulante pour les 10 semaines à venir

Barbie (son vraie nom est Jane mais il fallait une compagne bien nommée pour Ken), notre audio-guide high tech