De Nanaimo à Vancouver
Deuxième embarquement à bord d’un ferry. Le premier nous avait emmenés de Port Angeles à Victoria. Ce deuxième nous porte de Nanaimo à Vancouver. Une traversée de 90 minutes qui laisse le temps d’admirer la baie de Vancouver.
Deuxième embarquement à bord d’un ferry. Le premier nous avait emmenés de Port Angeles à Victoria. Ce deuxième nous porte de Nanaimo à Vancouver. Une traversée de 90 minutes qui laisse le temps d’admirer la baie de Vancouver.
Petite halte à Campbell River, modestement autoproclamée « capitale mondiale du saumon », car on peut y attraper la plupart des espèces de saumons. Poissons mis à part, c’est un joli coin sur la route qui monte au nord de l’île de Vancouver.
Digue et jetée de Campbell River
Pour quelques dollars on peut louer de quoi attraper du poisson. Enfin, essayer… On peut aussi – comme nous – prendre la voie plus directe du « Fish and Chips » 😉
Un siège et la vue. What else ?
Cimetière des « First Nations », bref un cimetière indien avec ses impressionnants totems
Affiche posée dans les toilettes de notre camping. En cas d’envie pressante nocturne, vaudra mieux s’abstenir… Le cougar, elle a oublié de nous en parler lors de notre enregistrement notre gentille logeuse.
Faut bien l’avouer, à nos yeux ils sont indissociables de ces grands espaces de l’Ouest canadien et de l’Alaska. On veut bien sûr parler des ours. Alors, quand on apprend qu’à quelques encablures de Tofino des ours noirs ont pour habitude de profiter de la marée basse pour dénicher des crabes et se promener sur le bord des plages, on a du mal à résister… Bref, voilà comment on se retrouve à 7h00 du mat’ en train de greloter sur un bateau, sous un ciel blanc et dans une atmosphère bien humide… Choses vite oubliées dès l’apparition du premiers ours noir. Alors oui, nous étions sur un bateau, eux sur la plage, la lumière n’était pas terrible et les conditions pas franchement idéales pour la photo. Mais cette première entrevue a suffi à nous rappeler pourquoi nous sommes prêts ici à faire de nombreux kilomètres. Et à nous lever tôt.
Vous aussi, jouez avec nous. But du jeu : compter les belles plumes bleues du geai de Steller 😉 Pour vous aider, on zoome un peu…
Ambiance « matin blanc » sur le port de Tofino
Non loin de là, un « bald eagle »… J’essaye de l’approcher discrètement… Raté…
Maison de campagne du genre (très) isolée…
Interdiction de prendre ce bois flotté pour faire le feu du soir. C’est bien dommage…
Parcours fléché dans les forêts humides pour contourner de gigantesques troncs
Pause de quelques jours entre Tofino et Ucluelet sur l’île de Vancouver, le temps de prendre le rythme de cette nouvelle partie de voyage… Nous avons donc retrouvé les paysages de Colombie-Britannique qui nous attirent tant.
Les longues plages bordées de bois flotté…
Et nos amis les aigles chauves
Demain, on tente l’approche des ours noirs aux alentours de Tofino 😉
Voilà, le camping-car est récupéré. Un Ford Winnebago Chalet de 2006. Modèle ancien donc mais, semble-t-il, bien entretenu. En tous cas, l’intérieur est nickel, nous verrons vite si le moteur suit… Prudents, avant de passer au Canada, nous sommes allés au bureau d’Olympia de la puissante (et efficace) AAA (l’équivalent de notre automobile club). But du jeu : récupérer une assurance pour couvrir des frais divers (remorquage et panne d’essence en zone isolée) et un gros paquet de cartes, guides, plans… Le tout remis par une employée « very excited » par notre voyage.
Bon, on l’a baptisé Big Joe parce que, à nos yeux, il est… imposant avec ces 22 pieds, 6 roues, salle de bains avec douche séparée, lit permanent, salon, coin cuisine… Bref, un vrai studio sur roues qui doit pouvoir concurrencer la surface de certains studios parisiens 😉 Toutefois, ici, il est considéré comme un modèle compact. « Vous le trouvez gros ? C’est le plus petit dont je dispose ! », nous a dit hilare notre vendeur… Mouais, n’empêche qu’avec ces 3 mètres de large, faut un peu de temps pour la prise en mains.
Mais c’est fait. On a parcouru 500 km, le temps de rejoindre l’île de Vancouver (donc de passer la frontière canadienne) et de se familiariser avec son autonomie (gaz, eau, électricité, essence…). Côté essence, sans surprise, disons que c’est un assoiffé…
Au programme des prochains jours, la remontée de l’île de Vancouver vers le Nord, vers des coins de plus en plus sauvages…
Il est pas beau notre Big Joe ?
3 mètres de large et 3,70 mètres de haut. Yeah !
On n’est pas là depuis une semaine mais les bonnes habitudes sont prises…
Arrivée à Victoria, capitale de la « Beautiful British Columbia » sous un ciel parfaitement bleu mais… après 2 jours de pluie dans l’état de Washington, the evergreen (en effet…) state
Voyager 30 heures pour revenir de l’autre bout de la planète (la Nouvelle-Zélande), ça a du bon. Après ce genre de périple, faire 11 heures de vol pour rejoindre Seattle cela semble presque… anecdotique. Bref, nous sommes bien arrivés. Et mieux encore, les autorités américaines ont confirmé notre visa « Tourisme longue durée ». Nous allons donc pouvoir voyager à notre guise entre Etats-Unis et Canada durant les 6 mois qui viennent. Les prochains jours vont être consacrés à la logistique : finalisation de l’achat du camping-car à Grayland (à 200 km de Seattle), prise en main de ce « 22 pieds/6 roues » (un peu moins de 7 mètres), achat de quelques équipements, passage au supermarché… Et puis, ce sera la route.
En attendant, vous pouvez voir (ou revoir) les photos publiées sur PhotoSeries et PhotoCollections (notre étape parisienne a été mise à profit pour faire du tri).
> Série « Côtes de Nouvelle-Zélande »
> Série « Forêts de Nouvelle-Zélande »
> Collection Patagonie
> Collection Antarctique
> Collection Nouvelle-Zélande
Cela dit, pour se faire (vraiment) du bien aux yeux et à la tête avec un grand photographe, le mieux est de courir dans la librairie la plus proche pour feuilleter Genesis, le dernier livre de Sebastiao Salgado. Un livre qui concentre huit années de travail et une trentaine de voyage, le temps de photographier des espaces encore épargnés par la société moderne (parmi eux notamment l’Antarctique…). Un travail en noir et blanc impressionnant, un projet photographique hors du commun.
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