Parfois, les contraintes se transforment en heureuses surprises. Exemple : on se pointe à la gare routière de Puerto Montt le 7 février pour prendre un ticket de bus pour Bariloche le lendemain. Et là, patatra : de guichet de compagnie en guichet de compagnie, pas moyen de trouver un bus, tout est « completo » pour les deux jours à venir. Léger désappointement. Nous v’là bloqués pour la première fois. On ouvre le Macbook, on regarde les guides, les cartes et on décide donc d’aller patienter à Puerto Varas, à 20 km de là. Un p’tit village très touristique mais encore agréable, pas loin du volcan Osorno. A peine arrivés, la vue du grand lac, du volcan, des montagnes, nous donne des envies de kayak.
Le lendemain, c’est donc journée kayak en petit comité (nous sommes 4 plus le guide). Un sacré bon moment. On commence en douceur, on prend le temps de s’arrêter pour se baigner dans des sources d’eau chaude, on se bagarre avec des vagues un brin agressives histoire de se refaire des bras, on fait la pause déjeuner dans une ferme égarée (pas de voisins à l’horizon…) et on termine par un slalom entre les casiers à moules. On a fini la journée avec une sacrée envie de renouveler l’exercice…
Le kayak, moyen de transport silencieux dans un monde de silence…
Les chevaux n’ont pas lu les horaires des marées…
Une ferme et ses hôtes nous accueillent pour le déjeuner. Pas de voisins immédiats mais ils se rendent en « ville »… une fois par mois.
Je m’étonnais un peu _ voire m’inquiétais _ de ne pas recevoir de réponses à mes mails envoyés ces dernières semaines à Valérie pour se caler un déj du côté de son boulot… Et tout un coup je pense au blog, je me connecte et je découvre que vous êtes déjà partis pour votre tour du monde ! Je viens de dévorer toutes vos notes depuis le départ. Super les récits et les photos. J’aurais plaisir à vous suivre désormais, attendant avec impatience la suite de vos aventures.
à la prochaine
Blandine